L’Écho de la Presqu’île (SN)

Simon part 3 mois dans les pays de l’Est pour relater l’actualité sportive

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Simon Trehello, qui fut quelques mois notre correspond­ant local de presse pour Pontchâtea­u, vient de partir pour trois mois dans les pays de l’Est. Son objectif : voyager utile en réalisant des sujets sur l’actualité sportive (mais pas seulement) de ces pays afin de préparer son admission dans un BUT de journalism­e en alternance.

Autant dire que dans ses bagages, il a emporté de quoi travailler.

Un projet profession­nel en ligne de mire

« Je voulais faire un lien avec le métier que j’envisage pour la suite. Je n’ai pas juste pris une année sabbatique après le CNJ (Centre nantais du journalism­e à Nantes), je veux que ces mois servent aussi mon projet profession­nel. Ce voyage, il fallait que je le fasse avant d’avoir une situation plus stable », raconte Simon.

Alors, le jeune homme de 22 ans, de Guenrouët, a imaginé un parcours dans les pays de l’Est qui allierait sa passion pour le sport et l’histoire, grâce au réseau InterRail qui relie les capitales européenne­s par le train, «un concept pratique, peu cher, mais il ne faut pas rester trop longtemps sur place. L’idée c’est vraiment de bouger régulièrem­ent et c’est bien mon projet ».

Pour le logement, Simon compte vivre en auberge de jeunesse et en woofing, qui permet de loger chez l’habitant moyennant quelques tâches en contrepart­ie (petits travaux…).

De La Pologne aux Balkans

La Pologne est sa première étape. Le fil conducteur en sera la déportatio­n des Juifs, la Shoah, le ghetto de Varsovie… Puis Simon partira en Hongrie pour aborder là le volet journalist­ique de son voyage.

«Les rencontres sportives dans ces pays sont peu médiatisée­s. La culture du supporter y est très développée. Les ultras sont vraiment au côté de leur équipe, sans agressivit­é, avec beaucoup de banderoles et de chants. J’adore ce type de match très vivant. J’y vais donc pour le hand, le volley et le foot même si ce sport est universel… », souligne Simon, lui-même joueur de hand.

Il compte bien par exemple suivre une des rencontres du club de Veszprem, un des plus titrés du pays, dans lequel évoluent et/ou évolué d’anciens handballeu­rs formés à Nantes. «Le volley m’intéresse aussi, car c’est le sport numéro 2 après le foot en Pologne et en Hongrie », ajoute Simon.

Puis, il se dirigera vers les Balkans, en Croatie, en Bosnie, « pour voir comment ils vivent après la guerre, ce qu’elle a laissé comme trace chez ces habitants », et si le temps le lui permet vers le Monténégro, l’Albanie et La Macédoine… Autant de pays et de cultures différente­s que Simon peut explorer avant son retour en France fin juin.

Des sujets à proposer aux médias

Dans son périple, il réalisera des petits formats vidéos et proposera des piges aux médias contactés au préalable pour des piges ou des reportages audios. Il a même embarqué avec lui un logiciel pour maquetter ses articles. Mais surtout cette expérience, outre de le faire également progresser en anglais et «de le faire sortir de sa zone de confort », lui permettra de garder le contact avec l’écriture.

« Je tente l’entrée en 3e année à l’IUT de Lannion (Côtesd’Armor) pour une alternance. D’autres écoles ont été contactées également. Avec ce projet, je mets toutes les chances de mon côté », résume Simon.

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