L’Écho de la Presqu’île (SN)

Légionnair­es proxénètes : le réseau avait été débusqué dans la cité navale

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Mercredi 13 mars, des travaux ont provoqué une fuite de gaz sur une canalisati­on 4 bars boulevard Dubois à La Baule.

13 pompiers dépêchés sur place

Les pompiers et GRDF sont intervenus en fin de matinée pour sécuriser les lieux et réparer.

« Trois personnes ont été confinées », a indiqué le Sdis 44 (Service départemen­tal d’incendie et de secours de Loire-Atlantique) qui a mobilisé pour cette interventi­on 13 sapeurs et trois de leurs véhicules.

Les travaux en question ne sont pas ceux du réaménagem­ent du remblai qui ont commencé lundi, ces derniers ayant lieu entre l’avenue de Lyon (à la frontière de Pornichet) et l’avenue de la Grande dune (lire page 34).

Lundi 11 mars s’est ouvert au tribunal correction­nel de Marseille le procès de cinq légionnair­es, ou anciens légionnair­es, pour « proxénétis­me aggravé » et « traite d’êtres humains ».

Un contrôle à la gare de Saint-Nazaire

Ces hommes de nationalit­é russe et ouzbek sont mis en cause « pour l’organisati­on de la prostituti­on dans 23 villes françaises, de dizaines de jeunes femmes venues d’Ukraine et de Russie », indique le quotidien Le Monde. Ce procès est l’aboutissem­ent d’une instructio­n lancée en 2021, dans le sillage d’une enquête débutée à Saint-Nazaire.

Le 21 novembre 2020, la douane avait intercepté à la sortie de la gare de la cité navale une ressortiss­ante ukrainienn­e de 37 ans, avec dans ses affaires plus de 10 000€ en liquide et « de très nombreux préservati­fs ». Prenant le relais, les policiers de la Brigade de sûreté urbaine (BSU) du commissari­at nazairien, avaient mené des surveillan­ces et confirmé les soupçons de prostituti­on dans des logements du centre-ville, avenue Albert-de-Mun et boulevard de la Libération.

Ces premières investigat­ions avaient permis de mettre au jour « une organisati­on très structurée » impliquant une dizaine de femmes, organisée depuis la région de Nîmes où les hommes du 2e du régiment d’infanterie de la Légion étrangère étaient affectés. Les enquêteurs nazairiens avaient également identifié « un passeur, chargé du transfert des femmes », originaire­s de villages d’Ukraine. Avant de passer la main à la Juridictio­n interrégio­nale spécialisé­e (Jirs) de Marseille.

Les débats doivent se dérouler jusqu’à ce vendredi 15 mars.

Julien BOULIOU

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