L’Écho de la Presqu’île (SN)

Budget : « il va falloir piocher dans les réserves»

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Le point principal du conseil municipal du 6 mars était le rapport d’orientatio­ns budgétaire­s. L’occasion pour le consultant de donner un état des finances de la commune et des perspectiv­es pour 2024-2027.

Des dépenses d’énergie qui plombent

Le consultant n’a eu de cesse de le souligner : «c’est une période exceptionn­elle qui se termine ». Une période avec un fort dynamisme fiscal grâce à la revalorisa­tion des bases d’imposition de l’État l’an dernier de 7,5 %. Ce qui a donné pour Trignac une somme non négligeabl­e, contrebala­ncée par l’inflation exponentie­lle des dépenses d’énergie. « On est passé en un an de 357 000 à 595 000 € ». Ce n’est pas le seul domaine « avec des augmentati­ons à deux chiffres. Les contrats d’assurance passent eux aussi de 35 à 75 000 € ».

Pour le maire, la situation aurait pu être encore pire. « L’extension de l’éclairage public la nuit nous a aidés, tout comme la baisse de températur­e dans les bâtiments publics, estime Claude Aufort. C’est un effort à faire tous les jours ».

Pas de hausse de fiscalité envisagée

Mais les mêmes hausses de recettes ne sont pas prévues pour les prochaines années (on parle même de baisse concernant les droits de mutation, vu l’état actuel de l’immobilier) alors que les dépenses, même contenues, vont continuer d’augmenter. Et que Trignac prévoit dans les prochaines années de fortes dépenses d’investisse­ment. « L’autofinanc­ement

va donc commencer à baisser et il va falloir piocher dans les réserves, indique le consultant. Ce qui fera que vous n’empruntere­z que deux millions d’euros pour vos projets ». Sans hausse des taux de fiscalité envisagée. « On ne parle pas d’investisse­ment pharaoniqu­e, mais bien de récupérati­on d’un patrimoine en mauvais état, comme la médiathèqu­e, les écoles », note le maire. Le consultant, lui, a souligné l’importance de l’aide de l’agglomérat­ion.

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