La voiture à contraventions ne fait toujours pas l’unanimité
Il a été de nouveau question de la voiture Lapi (Lecteur automatique de plaque d’immatriculation) de la société Effia lors du dernier conseil municipal. Les élus étaient en effet appelés à voter le marché relatif à la prestation de service pour la surveillance du stationnement payant.
« Je ne reviendrai pas une troisième fois sur les nombreux dysfonctionnements constatés l’année dernière lors de l’utilisation du véhicule, vous vous êtes engagés à ce que la prestation soit améliorée, cependant je reste sceptique sur certains points et un problème demeure», est intervenue Marina Marchais du groupe Unis pour La Baule à l’adresse de la majorité.
Dégradation de l’offre de stationnement?
«Vous faites appel à un prestataire privé d’avril à septembre pour la gestion des stationnements, mais que se passe-t-il de septembre à avril? Nos agents de surveillance de la voie publique prennent le relai pour la période hivernale, mais les effectifs ne sont pas en mesure de couvrir le territoire quotidiennement. Vous nous dites que la ville bénéficie d’une attractivité toute l’année et vos dispositions ne tiennent pas compte de l’arrière-saison », a taclé l’élue minoritaire persuadée que les 230 000 € HT annuel versés pour la prestation permettraient «de donner les moyens de travailler à nos ASVP, agents de surveillance de la voie publique, toute l’année ».
« Nous pensons que ce serait plus efficace, car leur mission ne se résume pas à verbaliser les véhicules qui n’ont pas payé la redevance de stationnement», a ajouté Marina Marchais.
La conseillère municipale d’opposition a également estimé que l’offre de stationnements en centre-ville s’était
Art contemporain. Exposition d’oeuvres de Pierre Mouné jusqu’au vendredi 29 mars, à la Maison des jeunes et de la culture, 1, place des Salines. Gratuit. Contacts : 02 40 60 37 15, secretariat@mjclabaule. fr, http://mjclabaule.fr
Conférence. « Le trésor de Notre-Dame de Paris : des origines à Viollet-le-Duc». Le musée du Louvre y a consacré une exposition inédite. Jérôme Buisson, historien de l’art, en parlera ce vendredi 15 mars au palais des congrès et des festivals Jacques Chirac/Atlantia, 119, avenue du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny. Payant. Contacts : 06 09 26 99 85, contact@lessencedelart.fr, www.lessencedelart.fr « dégradée » du fait de la suppression de la navette estivale qui permettait de laisser les véhicules à l’extérieur du centre-ville et de la suppression de places de parking pour l’installation de bornes électriques sans recherche de compensation.
«De plus, l’utilisation du véhicule Lapi et ses excès ont entraîné de nombreuses prises d’abonnements de stationnement de résidents et de professionnels du centreville qui laissent désormais leurs véhicules sur la voie publique, devant les commerces des journées entières. Il n’est pas question de leur faire des reproches, ils sont dans leur droit. Ce sont les dégâts collatéraux de l’utilisation du véhicule Lapi… Il y a de moins en moins de rotations des véhicules dans l’hypercentre »,a déclaré Marina Marchais.
Retour en avril
«Le Lapi a été utile l’été dernier malgré quelques désagréments liés au démarrage », a répondu Xavier Lequerré, l’adjoint en charge de la circulation, « pas d’accord » non plus concernant le stationnement : « Au contraire, on a remis des règles dans la ville. On s’est ainsi aperçu que des personnes mettaient leur véhicule nuit et jour à l’extérieur alors qu’ils avaient une place de parking dans leur résidence. Cela a permis de gagner un peu de places partout dans le centre, notamment dans le quartier du marché. »
L’élu et son collègue Bruno Misset ont aussi souligné que le Lapi avait permis aux ASVP de se recentrer sur leurs missions, «mais pas uniquement dans le centre en zone réglementée, mais sur l’ensemble de la ville ».
La voiture-PV sera de retour en avril avec un passage par jour, puis de mai à septembre avec deux passages quotidiens.
Frédéric PROT
«Dérèglement climatique et ses enjeux». Conférence de Joël Le Texier organisée par le collège inter-âges jeudi 21 mars, de 14 h 30 à 16 h 30, au complexe Gaillardon, salle des Salines, place des Salines. Depuis l’existant des grandes forêts dans le monde jusqu’à la France hexagonale, les enjeux climatiques et la biodiversité d’aujourd’hui et pour les années à venir. Tarif : non adhérent 5 €.
Opéra. La fille de mal gardée jeudi 21 mars, de 19 h 15 à 22 h 30, au cinéma Le Gulf Stream, 52, avenue du Général-de-Gaulle. Payant. Contacts : 02 51 75 15 41, 02 51 75 15 41, cine.gulfstream@orange.fr
Le Printemps des poètes se déroule du 9 au 25 mars. Cette manifestation nationale et internationale a pour vocation de sensibiliser à la poésie sous toutes ses formes. En 2024, pour ses 25 ans, le thème est « La Grâce ».
Deux manifestations sont organisées à cette occasion, à La Baule, dans le jardin et l’atelier du sculpteur et peintre Serge Boué-Kovacs.
Ce samedi 16 mars, ouverture du jardin et de l’atelier à 17 h, accueil et visite commentée par l’artiste ; à 18 h, rencontre « Autour d’un vers » avec Roger Mousseau, poète nazairien, accompagné par Marie-Laure Herdelan à la harpe et Anne Maurice à l’accordéon. Alternance de poésie et de musique inspirée par les textes.
Le samedi 23 mars, ouverture du jardin et de l’atelier à 17 h, accueil et visite commentée par l’artiste ; à 18 h, voyage « Sur le grand océan des mots », rencontre avec Jean-Marie Gilory, capitaine au long cours et officier général de la marine, autour de son oeuvre poétique inspirée par la mer. La lecture des textes par l’auteur sera accompagnée par Marie-Laure Herdelan à la harpe et Thomas Grison aux percussions.
Lors de ces deux soirées, les participants qui le souhaitent pourront lire un texte de leur choix.
Une sélection d’écrits de poètes régionaux seront proposés par la maison d’édition des Sources et des livres.