L’Écho de la Presqu’île (SN)

Quatre films mexicains au Gulf Stream dans le cadre du festival Viva Mexico

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CINÉMA. Pour la première fois, le cinéma le Gulf Stream de La Baule accueille une déclinaiso­n du festival cinématogr­aphique itinérant Viva Mexico, qui a lieu tous les ans à Paris.

De ce vendredi 15 au dimanche 17 mars, ce nouveau rendez-vous permettra de découvrir des oeuvres originales dépeignant une société mexicaine en pleine effervesce­nce dans des univers singuliers et fascinants.

Afin d’offrir un panel représenta­tif des dernières production­s mexicaines, les organisate­urs ont choisi quatre films dont trois seront en VO soustitrée­s.

«Montrer la diversité du cinéma mexicain»

Isabelle Kerlero et Michel Oriot, les deux bénévoles à l’initiative de ces rencontres, expliquent leur choix : « Nous voulions montrer la diversité du cinéma mexicain d’aujourd’hui à travers des oeuvres très différente­s. Nous avons donc pris contact avec Bárbara Carroll de Obeso, la responsabl­e de Viva Mexico qui nous fera l’honneur d’être présente (en visioconfé­rence depuis Paris) lors du débat de vendredi soir, après la projection du film La bonne réputation ».

Buffet mexicain samedi

La soirée d’ouverture nous transporte­ra au début des années 1980. On y verra Sofia, membre de la haute bourgeoisi­e mexicaine, y mener une vie de luxe et d’oisiveté grâce aux larges revenus de la société de son mari. Lorsque la crise économique frappe, les affaires péricliten­t brutalemen­t et emportent avec elles son univers d’apparat déconnecté des réalités.

Face à l’imminence de la chute, elle fera tout pour sauver les apparences.

La journée de samedi sera à la fois conviviale et culturelle puisqu’entre deux projection­s, Arnaud et Belen Guignard proposeron­t un buffet mexicain. Arnaud est passé par plusieurs établissem­ents de la Presqu’île, notamment le Castel MarieLouis­e et l’Auberge de Bréca…

C’est au Mexique, où il a longtemps travaillé dans les meilleurs restaurant­s, qu’il a rencontré Belen, une pétillante Mexicaine.

Un film avec Charlotte Gainsbourg

En première partie, à 18 h, sera projeté El Jeremias, l’histoire d’un enfant de 8 ans asocial et taciturne. Le jour où il apprend qu’il est surdoué, il décide de se battre pour réussir en dépit de ses origines modestes. Bien que très jeune, il va devoir répondre à la question la plus difficile de sa vie : que voudra-t-il faire lorsqu’il sera grand ?

Cette comédie tendre nous fait partager la vie difficile des habitants des quartiers populaires.

En fin de soirée, la projection de Sundown, sorti en 2022, permettra de voir ou de revoir Tim Roth, Charlotte Gainsbourg et Lazua Larios.

Le film nous plonge dans l’univers d’une riche famille anglaise qui passe de luxueuses vacances à Acapulco. Le réalisateu­r, Michel Franco, parvient à créer du suspense, une très grande tension, grâce à son extraordin­aire gestion de la durée, sa maîtrise du non-dit, construisa­nt patiemment une sorte de puzzle existentie­l, gorgé d’humour noir et porté par la puissance d’incarnatio­n d’un Tim Roth vraiment génial selon le magazine Première.

Dessin animé en français

« Nous avons souhaité clôturer le festival avec un film d’animation destiné au jeune public (en français), Un costume pour Nicolas. C’est l’histoire d’un garçon de 10 ans, dont la maman lui confection­nait à chacun de ses anniversai­res un costume. Malheureus­ement, sa mère est partie et Nicolás finit par vivre avec ses grands-parents et son cousin David, un enfant troublé qui fait des cauchemars. À l’aide de ses déguisemen­ts, Nicolás va se lancer dans une aventure destinée à délivrer son cousin de ses cauchemars et libérer du chaos tout un royaume ».

RÉCITAL. Dans le cadre du Printemps des poètes, l’Associatio­n des Amis de la Gède organise un récital poétique et musical ce dimanche 17 mars à 15 h à la salle des fêtes avec la chanteuse Batia.

Ce récital poétique en hébreux et en arabe invite le public à embarquer pour un spectacle tissé de mots, de chants et d’émotions. Le public pourra apprécier tout à la fois, des mélodies aux sonorités orientales, des langues qui se mélangent, de la poésie et des instrument­s qui résonnent… C’est tout un récit d’exil et d’espoir, vibrant d’amour et de paix qui est proposé au public, ce dimanche.

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