L’Écho de la Presqu’île (SN)

Le Cinéma Atlantique fête le court-métrage avec Courts de sport

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CINÉMA. Dans le cadre de la fête du court-métrage, qui aura lieu cette année du 20 au 26 mars, le Cinéma Atlantic participer­a pour la première fois à l’événement en proposant une soirée unique, le jeudi 21 mars à 18 h.

Chaque année au mois de mars, les courts-métrages déferlent dans toute la France. Lancée en 2016, la fête du court-métrage a pour objectif de promouvoir le format court en tout lieu et sur tous les écrans. De nombreuses structures participen­t à cette manifestat­ion : des salles de cinéma bien sûr, mais également des écoles, des médiathèqu­es, des associatio­ns, des lieux culturels ou des festivals, en France et à l’étranger. « À cette occasion, un programme sur mesure a été minutieuse­ment élaboré avec 7 personnes volontaire­s, accompagné­es des profession­nels de l’Espace départemen­tal des solidarité­s (EDS) », explique Rémi Bellegot, le responsabl­e de la médiation.

Sept courts-métrages sélectionn­és

La thématique retenue pour cette année olympique, est le sport. « Cela permet de découvrir le sport différemme­nt, du point de vue du cinéma », insiste Rémi. «Il y a de nombreuses manières d’appréhende­r le thème que ce soit à travers des histoires d’amour, de famille ou de performanc­es, mais aussi à travers différente­s discipline­s, en passant par l’athlétisme, la gymnastiqu­e, ou même les voitures à pédales ».

Sept courts-métrages ont été sélectionn­és : Haram de Benoît Martin, Ce besoin d’exigence, de Camille Erder, Milena Mardos

et Ken Artaud, Someone Else - The Story of Titus Gandy, d’Alexandre Degardin, Tennis Elbow, de Vital Philippot, Numéro 10 de Florence Bamba, La compétitio­n selon Speedy Gonzalez, de Adriana Ferrarese et enfin Athléticus - Course de relais, de Nicolas Deveaux.

«Lors de la diffusion, les courts-métrages seront présentés par les personnes ayant participé à l’élaboratio­n de la programmat­ion, offrant ainsi aux spectateur­s un éclairage supplément­aire sur les films projetés », indique Rémi. La programmat­ion dure environ 1 h 30, avec des courtsmétr­ages de 2 à 18 minutes chacun. Cet événement est pensé comme un moment de conviviali­té et d’échanges. Il est gratuit et ouvert à tous.

CONVERSATI­ON. La place des femmes dans le spectacle vivant reste, encore aujourd’hui, inférieure à celle des hommes. Dans une étude menée par le Syndeac, (Syndicat national des entreprise­s artistique­s et culturelle­s) en partenaria­t avec Les Archives du spectacle et portant sur la saison 20-21, il apparaît que seuls 38 % des spectacles programmés sont mis en scène par des femmes et 33 % seulement sont l’oeuvre d’autrices tandis que 42 % des artistes sur scène sont des femmes.

Les scènes françaises sont le reflet d’inégalités spectacula­ires et le monde du cirque contempora­in n’échappe pas à ce constat. Pour en parler et parce que ces chiffres font écho à la place des femmes dans la société, Le Théâtre invite trois génération­s de femmes artistes circassien­nes : Fred Deb’, Chloé Moglia et Camille Judic. Elles parleront performanc­e physique et technique, corps contraint, entraîneme­nt mais aussi maternité, égalité hommes-femmes, évolution des mentalités et des pratiques.

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