Des riverains contestent la mise en place d’une antenne-relais
D’une hauteur de 31,24 mètres, l’implantation d’une antenne-relais de téléphone Free inquiète des riverains à Kerjacob. Ils espèrent trouver un compromis.
C’est un cadeau dont ce serait bien passé Aurélie Sovrano. Le 23 février, jour de son anniversaire, un ami à elle découvre par hasard un permis de construire sur lequel est mentionnée la future installation d’une antenne-relais Free. « Étant donné son emplacement, dans l’allée qui mène vers l’usine des eaux et qui n’est pas visible depuis la rue, aucun riverain n’a pu être mis au courant », indiquent les habitants de la rue des Chênes, près de l’étang de Sandun. « Ayant découvert cela, nous nous sommes empressés avec les voisins de rédiger un courrier auprès de la mairie et de faire signer une pétition», précisent-ils. Une pétition qui a récolté 42 signatures.
Gêne visuelle et ondes
En plus de la gêne visuelle occasionnée (l’antenne de 31,24 m serait située à une centaine de mètres des maisons et à quelques mètres de l’habitation la plus proche), la possible dévaluation du prix de l’immobilier, les riverains observent : « Elle va être à proximité de deux antennes existantes distantes de moins de 500 m. Une au nord de l’étang et une à l’entrée de Sandun ». Autres incompréhensions de la part des habitants : la future installation s’implanterait à côté d’un four à pain traditionnel et dans le périmètre du parc régional de Brière. Pour rappel, l’établissement d’une antenne-relais relève d’une procédure d’autorisation auprès d’une autorité nationale, l’Agence nationale des fréquences (ANFR), laquelle doit veiller au respect des valeurs limites d’exposition du public aux champs électromagnétiques. De son côté, la mairie assure avoir bien reçu la pétition des habitants et se dit à l’écoute, « mais très limitée en termes de moyen d’action. Nous recevrons les pétitionnaires et essaierons éventuellement de les mettre en lien avec l’opérateur ».
Benjamin EPINEAU