L’Écho de la Presqu’île (SN)

Deux nouveaux à gérants à l’auberge de Kerhinet

Tourisme et gastronomi­e vont de pair pour Ludovic et Isabelle Favrel qui souhaitent amplifier la saison

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« Dans l’auberge de Kerhinet, qui appartient au Parc naturel régional de Brière (PNRB), Hervé et Catherine Michels ont fait valoir leurs droits à leur retraite. C’est un nouveau couple qui les remplace depuis un mois », annonce Eric Provost, président du PNRB, venu à leur rencontre, avec une équipe des élus dans le bureau du Parc.

Ce sont Ludovic et Isabelle Favrel qui prennent le relais dans le même esprit de valoriser le territoire à travers sa gastronomi­e locale et une hôtellerie bien agréable dans cette chaumière. Ils ont derrière eux une solide réputation, acquise notamment à la Vieille Forge à Mesquer, pendant 10 ans, jusqu’en 2020. Ludovic est ensuite parti comme chef au restaurant de plage, le Gulfstream à La Baule, tandis qu’Isabelle, pâtissière de formation a donné des cours à l’établissem­ent du service d’aide par le travail (ESAT) de Saillé.

Un relais en douceur

« Nous connaissio­ns Hervé

Michels et son équipe et ce projet de reprise nous intéressai­t beaucoup. Ils nous ont donné des petites astuces et les habitudes de la clientèle. On reste dans la tradition des précédents avec des produits locaux dont les cuisses de grenouille­s, anguilles, mais aussi le cassoulet briéron par exemple. Il n’y aura pas de menu type, chaque client composera le sien avec le nombre de plats qu’il désire. Des anciens clients n’ont même pas vu le changement et nous n’avons que des bons retours. Nous voulons aussi accentuer l’hôtellerie avec nos cinq chambres à mettre en avant, avec petit-déjeuner, surtout de la mi-mai à la Toussaint », dévoilent les nouveaux gérants.

L’équipe, qui a été conservée, compte six personnes, dont deux cuisiniers. « Nous passerons à 8 ou 9 en été »,

« Nous avions 10 dossiers de candidatur­e. Nous avons retenu Ludovic et Isabelle Favrel pour trois critères qu’ils remplissen­t complèteme­nt. Il y a la gastronomi­e avec les produits du terroir, le côté social avec l’accueil de personnes handicapée­s des CAT pour des stages. Et ce projet s’inscrit dans la durée », révèle Bertrand Plouvier, vice-président de la commission médiation et sensibilis­ation du Parc de Brière.

« La réputation de l’auberge de Kerhinet et la vôtre ne peuvent qu’attirer les gourmets bien au-delà des limites du Parc », souligne Franck Louvrier, vice-président du parc régional et président du tourisme intercommu­nal Bretagne Plein Sud. « On peut prolonger la saison l’hiver avec des repas à thème ou une table d’hôte pour échanger avec les fournisseu­rs par exemple, ce sont des idées à creuser », rajoute Ludovic Favrel.

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