Trois bacs de compostage à disposition des riverains
C’est à Saint-Lyphard qu’est installée la deuxième aire de compostage collectif de Cap Atlantique, à proximité du bourg auprès des jardins partagés
« Les poubelles actuelles comportent 30 % de déchets qui pourraient être valorisés et transformés en compost qui retourne nourrir la terre sans avoir besoin de rajouter des engrais. C’est gratuit et cela ferait 30 % de moins de camions qui transportent les déchets à enfouir, donc une facture moins élevée pour le consommateur et un mieux pour la planète », souligne Claude Bodet et vice-président de Cap Atlantique chargé de la qualité de l’eau potable, de l’assainissement et des déchets de l’agglo, à l’occasion de l’installation sur sa commune de bacs sur une aire de compostage, à proximité du bourg, près des jardins partagés.
Toutes les communes équipées, à terme
« Après l’installation d’une aire de compostage à Herbignac, Saint-Lyphard est la deuxième commune à en bénéficier. À terme, les 15 communes de l’agglo devraient en bénéficier » souligne-t-il, en indiquant la volonté de mettre en place une permanence dans chaque commune avec des agents pour apporter des réponses au compostage et la livraison de composteurs.
Julien Pautrais, de l’entreprise Olygéo, présente les trois bacs en bois de 800 l, équipés d’une grille au fond pour éviter l’entrée des rongeurs.
« C’est dans le bac d’approvisionnement qu’on met les déchets en les recouvrant d’autant de broyats de bois mis à disposition dans le deuxième bac et en remuant avec l’outil ressemblant à un gros tire-bouchon, pour mélanger le tout jusqu’au fond du bac pour l’aérer. Quand ce bac sera rempli, il faudra transvaser la matière dans le troisième bac, celui de la macération où chacun pourra récupérer du compost au bout de quelque mois ».
Les quatre règles d’or
Il énumère les quatre règles d’or : « Il faut couper les déchets en petits morceaux qui se dégraderont plus vite, équilibrer les matières sèches et humides, aérer avec l’outil et maintenir un taux humidité constant. Pour tester, on prend une poignée de compost que l’on serre dans sa main. Si du jus coule, c’est trop humide, il faut rajouter de la matière sèche. Si cette boule dans la main s’effrite, c’est qu’elle est trop sèche et il faut arroser un peu le compost ».
Ces bacs sont prévus pour accueillir les déchets organiques de 50 familles (restes alimentaires, petits végétaux, fleurs fanées etc.). Ils sont destinés en priorité aux habitants des rues adjacentes à la place de l’église, qui ne disposent pas ou peu de jardins.
Si l’expérience est concluante, d’autres aires de compostage pourraient être créées en d’autres endroits de la commune.
La municipalité souhaite s’engager dans la démarche « Mon Restau Responsable » (MRR) qui est déjà en route dans plusieurs communes du territoire du Parc de Brière.
« À la rentrée de septembre, un questionnaire à destination de tous les acteurs (commission restauration scolaire, parents, élus) de ce projet a permis de détailler le fonctionnement actuel du restaurant scolaire. Un diagnostic a aussi été effectué sur le gaspillage alimentaire. Et une visite de critique du chef cuisinier du restaurant scolaire de Mesquer, Fabrice Peulier engagé déjà dans cette démarche depuis 2019 mais aussi avec Clémentine Colliot du CPIE a permis d’échanger sur les pratiques », explique Robin
Bercegeay, adjoint à l’éducation, enfance et jeunesse.
Les écoliers élaborent un menu
En parallèle, Clémentine Colliot s’est rendue dans les classes de CE1 et CE2 des écoles primaires de la commune pour les sensibiliser à la saisonnalité des fruits et légumes, la conception des repas chaque jour, la provenance des aliments. Et leur a demandé d’imaginer un repas de saison et végétarien. « Leurs idées ne manquent pas avec carottes râpées, gratin de chou-fleur et pommes de terre, fromage et fraises. C’est ce plat principal qui arrive en tête. On avait aussi la salade de croûtons de pain et pâtes à la bolognaise végétale », raconte-t-elle.
Concours de belote. Jeux de cartes. Le club Loisirs détente organise un concours de belote, lot à chaque participant. Dimanche 24 mars, 13 h 30 à 18 h 30, Maison Félix, rue de la Brière. Tarif : 8 €. Contact : 06 84 10 38 53.