Travaux, ports, écoles… les critiques de Valérie Fraux
«Les réunions du conseil municipal sont des chambres d’enregistrement de décisions déjà prises», dénonce Valérie Fraux, unique élue de la liste «Pornichet c’est vous» lors des municipales de 2020.
«La présentation est donnée dans le délai règlementaire strictement minimum de 5 jours, de façon succincte ou floue, mais avec nombre d’annexes administratives : les conseillers municipaux minoritaires ne peuvent étudier correctement le dossier… », se plaint l’élue pour qui « la méthode du maire, c’est : “Information réduite, silence et secret : c’est moi qui décide !” »
« L’impatience du maire »
Valérie Fraux critique la réalisation des travaux d’aménagement de la place de la Poste et du boulevard de la République devant l’office de tourisme et l’îlot Total alors que la construction de deux immeubles est, elle, au point mort.
« Qui est responsable de cet enchaînement irrationnel des chantiers publics et privés ? Le maire avec son impatience et sa précipitation ? », s’interroge la conseillère municipale.
Sur le projet des ports, elle rappelle que le calendrier prévisionnel « consultable sur le site de la ville » annonçait le choix du candidat en conseil municipal en janvier et la signature du contrat en février.
« Pourquoi le résultat de la commission d’appel d’offres n’a-t-il pas été soumis à l’approbation du conseil municipal du 14 février? Pourquoi le résultat reste secret ? », questionne Valérie Fraux.
La représentante de «Pornichet c’est vous » s’en prend également à la gestion des écoles par la majorité.
«Face au choix, pas forcément judicieux, de fermer l’école Jean-Macé, de densifier celle du Pouligou et de regrouper celles de Gambetta, le constat est là aujourd’hui : l’école Jean-Macé endormie attend un projet futur. Une réserve foncière, nous dit-on, dont nous n’avons aucune nouvelle…, déplore l’élue. L’école du Pouligou perdra une classe à la rentrée prochaine et le groupe scolaire Gambetta étriqué recevra une construction en remplacement du modulaire. »
« L’un comme l’autre grignotent cette cour de récréation où les enfants ne trouvent pas un m² d’ombre par fortes chaleurs suite à l’abattage du bel arbre par négligence durant les travaux et peut-être l’envie d’avoir une cour bien propre pour éviter les aiguilles de pin et la‘’gadoue’’ en classe ! », lâche Valérie Fraux qui conclut : « Quand on veut attirer les familles, où est l’ambition pour le bien-être des enfants ? »
F. P.