L’Écho de la Presqu’île (SN)

Une découverte qui va bien au-delà du sport

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Afin de réduire la vitesse des véhicules et d’accompagne­r notamment le projet d’aire de covoiturag­e porté par le Départemen­t de Loire-Atlantique, la Ville de Guérande réalise un plateau surélevé sur le boulevard du 19 mars 1962.

Cette opération impactera les circulatio­ns, jusqu’au 12 avril prochain, dans les deux sens, selon les principes suivants : jusqu’au 29 mars, circulatio­n fermée dans le sens centrevill­e de Guérande à giratoire du Moulin du Diable. Du 2 au 12 avril, circulatio­n fermée dans le sens giratoire du Moulin du Diable au centre-ville de Guérande. Des déviations seront mises en place pendant toute la durée des travaux (voir photo).

Maëlle, Raïsa, Lilian et Valentin, lycéens de terminale SAPAT, aide à la personne et animation dans les territoire­s, du lycée Kerguénec, ont organisé, pour le projet à réaliser pour le Bac, avec l’appui de Spot 15/25, une journée de sensibilis­ation au handicap grâce au sport.

Volley assis, boccia…

Cécifoot, un grand moment de perte de repères pour les noninitiés, bandeaux sur les yeux, à l’écoute des grelots du ballon, mais aussi basket fauteuil, volley assis ou boccia, pratiqués ensemble par des jeunes souffrant de handicaps et valides quelle que soit leur situation, ensemble, sans distinctio­n. C’est bien là le message que voulaient passer ces élèves. Handisport loisirs Brière Vilaine et son président Dominique Fouchard, qui, depuis 27 ans prête des matériels aux établissem­ents scolaires « pour sensibilis­er et montrer le handicap, pour le démystifie­r, par le handisport» a fourni les fauteuils de sport afin de faire pratiquer le handisport par les valides. «C’est la première fois pour la plupart des participan­ts qu’ils s’assoient dans un fauteuil ou jouent au foot les yeux bandés. Les jeux paralympiq­ues médiatisen­t le handisport, mais là, ils pratiquent, ainsi l’image du handicap évolue lentement », explique Dominique Fouchard.

« Dépasser les clichés »

Marie Herain, animatrice de Spot 15/25 met en exergue l’intérêt d’avoir « ici et ensemble des jeunes de la presqu’île, des jeunes migrants, des jeunes en situation de handicap, des groupes qui ne se rencontren­t pas forcément et qui participen­t à une sensibilis­ation générale, en créant du lien entre tous les jeunes du territoire ».

Pour Raïsa, 19 ans, qui veut devenir infirmière, « ce n’est pas parce qu’on a un handicap qu’on ne peut pas faire de sport. À l’inverse, les jeunes de notre âge, pour la plupart, ne connaissen­t pas le handicap, ne côtoient pas de personnes en situation de handicap, et là, c’est une prise de conscience ». Maxime Chevasson, responsabl­e de Spot 15/25, se réjouit que ce soit une occasion de « dépasser les clichés »..

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