L’Écho de la Presqu’île (SN)

La sécurité de la rue du Moulin s’invite au débat

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Lors du conseil municipal du 5 mars dernier, un débat a été ouvert sur la sécurité routière dans la rue du Moulin, suscitant des échanges animés entre les élus.

Nadine Coëdel, élue de la minorité, a interpellé le maire Didier Cadro sur les problèmes de circulatio­n dans cette rue : « La circulatio­n rue du Moulin, avec les nombreuses chicanes, semble être devenue certains jours un vrai sketch. S’engager sur la route à certains endroits, relève du défi, avec une visibilité rendue impossible quand des fourgons sont en stationnem­ent. Que comptez-vous faire pour améliorer la situation ? »

« En 2021, nous avons reçu des demandes des riverains pour créer des chicanes afin de créer des places de stationnem­ent et ralentir la vitesse des véhicules, répond le maire. Il manquait une dernière chicane que nous avons mise en place récemment. Maintenant, les travaux sont finis ».

Michel Thyboyeau, élu de la minorité, a exprimé ses préoccupat­ions quant à la sécurité des dispositif­s de ralentisse­ment, notamment cette fameuse dernière chicane : « Il va y avoir un accident, les conducteur­s vont se la prendre de face, car elle est placée en plein milieu de la route. Je pense que c’est une catastroph­e, il faut revoir cette dernière chicane ».

« Il va y avoir un accident » « Ce qui a été fait ne sera pas changé »

Face à ces inquiétude­s, Alain Alliot, conseiller de la majorité, a lui aussi plaidé en faveur d’une réévaluati­on des options de sécurité : «Je ne suis pas persuadé que les chicanes soient moins bruyantes que les dos d’âne et je trouve ça plus dangereux ». Le maire a défendu sa position : «C’est fini là. On a une commission sécurité avec des profession­nels de la mairie qui nous ont présenté ce projet qui avait commencé à être travaillé en 2019, pour moi s’est fait, on ne reviendra pas dessus ».

« Les deux dernières sont trop dangereuse­s. Tu peux les décaler », intervient l’adjointe à la vie culturelle Karine Dubot. « Ou quand même les visualiser », poursuit Daniel Dumortier, adjoint à la famille et aux solidarité­s. « De nuit, c’est vrai que c’est dangereux ».

Nadine Coëdel a souligné le mérite de toutes ces réflexions et l’importance de prévenir les accidents et de trouver des solutions. « C’est vrai que cet aspect sécuritair­e est un sujet récurent, il faut peut-être le revoir, il ne faut pas se bloquer en disant non. Il y a aussi la vraie vie et le fonctionne­ment, qui révèlent une anomalie et une problémati­que. On ne peut pas mettre un mouchoir dessus », réagit Gérard Brion, adjoint à l’urbanisme.

En conclusion, le maire a concédé qu’une révision de la dernière chicane pourrait éventuelle­ment être envisagée, mais que les travaux déjà réalisés ne seraient pas modifiés : « Ce qui a été fait ne sera pas changé. Je n’ai pas vu d’accident sur cette route ».

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