Déjà 28 % de bio, 38 % de label de qualité et bientôt encore plus
Hubert Delorme, le maire, Sonia Poirson et Didier Aube, élus de Saint-Molf, se félicitent des résultats obtenus par le restaurant scolaire. « Avec 28 % de bio et 38 % des produits labellisé hors bio, grâce à Alexis Malary, le chef de cuisine, on est bien au-dessus du seuil légal à respecter qui impose a minima 20 % de bio et au moins 50 % de label de qualité, en valeur. Nous sommes à 66 % de la valeur des produits à label de qualité servis ici. C’est aussi un des piliers de l’équilibre des relations commerciales avec le secteur agricole ainsi qu’une alimentation saine et durable pour les enfants», se réjouit Didier Aube.
Alexis, acteur du bien manger au quotidien
Pour Hubert Delorme, «Saint-Molf a toujours eu le souci de la qualité des repas scolaire avec une mobilisation forte pour garder un service municipal de restauration, sans sous-traitance, avec des repas sains et de qualité issus d’un approvisionnement local ». Alexis Malary travaille au quotidien sur la réduction du gaspillage alimentaire, la diversification des sources de protéines et les repas végétariens, ainsi que la fin des contenants plastiques. La participation des enfants, pendant les vacances à des ateliers nutrition et cuisine, ou encore l’invitation des grands-parents à venir déjeuner avec les enfants, font partie, pour lui, des éléments pédagogiques nécessaires à une bonne alimentation.
Parmi les approvisionnements bio, Alexis Malary cite « les légumes des maraîchers de Saint-Molf, les pommes de Brière, les yaourts, le riz, les pâtes, les lentilles ou la sauce tomate, coté label, les fromages d’appellation d’origine protégée, la viande label rouge ou les poissons issus de la pêche durable ».
Sans surcoût
Les produits et ingrédients sans label de qualité correspondent à des volumes complémentaires de légumes indisponibles auprès des maraîchers locaux. « La mise en place d’une programmation maraîchère avec les professionnels permettra de mettre en place les cultures en quantité suffisante et dans le temps en faisant progresser encore l’indicateur », détaille Didier Aube. L’intégration de pâtes bio au blé semi-complet est aussi prévue. Ceci se fera « sans surenchérir le coût du repas qui est à la charge des familles, après une importante participation de la commune », précise Hubert Delorme. Mais ils ne comptent pas en rester là. Le projet est de s’inscrire dans la démarche « Mon resto responsable », avec des objectifs pour progresser sur 4 critères : bien-être des convives, assiette responsable, écogestes, engagement social et sociétal.