Tiny houses à la Gagnerie : le projet en bonne voie, les riverains rassurés
À Trignac, quatre familles souhaitent s’installer dans des tiny houses démontables. Les riverains, d’abord vent debout, semblent aujourd’hui rassurés.
Cybercentre. Une équipe de bénévoles est là pour vous accueillir et vous accompagner pour résoudre vos problèmes avec votre ordinateur, tablette ou smartphone. Jusqu’au lundi 1er juillet, 14 h à 17 h 30, 9, rue jean Jaurès. Gratuit. Contact : 02 40 00 65 28, 06 27 19 31 65, atlc.cybercentre@gmail.com
Exposition. En parallèle du parcours « Uramado », découvrez les rues de Tokyo à travers 15 façades de boutiques peintes à l’aquarelle par Mateusz Urbanowicz, l’un des grands maîtres de l’illustration pour le cinéma d’animation japonais. Entrée libre aux horaires d’ouverture. Jusqu’au samedi 30 mars, médiathèque municipale. Gratuit.
Lieu d’accueil enfants parents Ô’Carillon. Les accueillantes proposent de partager avec votre enfant (0-5 ans) un moment ludique. Des espaces de jeux, de manipulation, de motricité, un espace adapté pour les bébés et une salle sensorielle sont à disposition. Entrée libre, hors vacances scolaires. Vendredi 29 mars, 9 h à 11 h 30, espace Anne-Sylvestre, 9, avenue Barbara. Gratuit. Contact : 02 52 20 07 01, parentalitetrignac@ mairie-trignac.fr
Atelier dessin BD. Passionnés de BD ? Venez imaginer et dessiner votre planche lors d’un atelier animé par Adrien Roche. Pour les 8-12 ans. Sur inscription auprès de la médiathèque de Trignac ou en ligne. L’atelier sera suivi à 15 h 30 de la révélation du palmarès des Prix BD adulte et jeunesse. Samedi 30 mars, 14 h. Contact : 02 40 90 32 66, biblio@ mairie-trignac.fr
Exposition. Découvrez l’exposition des réalisations des différents acteurs du Printemps des Petits autour des matières et objets de récupération, et de l’album «Le loup et la mésange» de Martine Bourre (prêté par la BDLA). Entrée libre aux horaires d’ouverture de la médiathèque. Du mercredi 3 avril au mercredi 29 mai. Gratuit.
Livre à la naissance. La Ville de Trignac offre un livre aux bébés nés en 2023 et 2024. Les familles peuvent s’inscrire via le formulaire en ligne sur www.mairie-trignac.fr, rubrique «Actus». La remise du livre aux tout-petits s’accompagnera d’un temps convivial, de lectures et de comptines. Samedi 6 avril, de 10 h à 12 h, médiathèque municipale. Gratuit.
Braderie. Vêtements enfants de 0 à 10 ans, jouets, puériculture. 50 exposants. Organisée par Taty à nous. Vente de vêtements de 0 à 6 ans rangés par catégorie d’âge, articles de puériculture, jouets. Samedi 6 avril, 10 h à 16 h, Salle des fêtes, rue de la Mairie. Gratuit. Inscription avant le 6 avril. Contact : 06 30 60 99 76, tatyanous@free.fr
« On cherche tous des solutions, partout ». Pour Claude Aufort, le maire de Trignac, la réponse à la très forte demande de logements dans la région de Saint-Nazaire peut venir de partout. C’est pourquoi sa commune a accueilli « avec bienveillance » la proposition de quatre familles de s’installer dans des tiny houses, ces mini maisons en bois démontables, dans le quartier de la Gagnerie.
Même s’il a fallu du temps pour convaincre les riverains.
Finalement, le parking conservé
On se souvient en effet qu’en septembre 2023, les habitants de la Gagnerie étaient vent debout contre ce projet, alors à peine esquissé. Une pétition avait même réuni 300 signatures, arguant de la nécessité de conserver le parking d’une quinzaine de places, situé sur le terrain envisagé.
Quelques mois plus tard, l’ambiance est plus détendue à la présentation détaillée de cette installation. Et pour cause : Claude Aufort annonce d’emblée que la mairie a choisi finalement de conserver le parking. Le fruit de plusieurs ateliers citoyens, « des échanges francs et clairs qui ont concerné une vingtaine de personnes ». Seule sera donc déclassée la partie arrière du terrain, avec un déplacement de la stèle du 19 mars 1962, «vue avec la Fnaca», l’association des anciens combattants (lire ci-dessous).
Un mode de vie innovant
Il reste donc un peu moins de 2 000 m2, pas très loin du Brivet, pour loger ces quatre familles, regroupées dans l’association Ekl Taïma et en quête d’un mode de vie innovant. « On souhaite mutualiser notre habitat et notre mode de consommation, avec un mode de gouvernance collégiale, explique l’un des membres, Éric Lafontaine-Michaut. On sait que c’est quelque chose de nouveau ».
Quatre maisons sont donc prévues, certaines de 15, d’autres de 30 à 40 m2 chacune, avec une supplémentaire pour les services mis en collectif : la buanderie, la chambre d’ami, une salle commune. Des logements « que nous avons travaillés avec les Archis joyeux », soulignent-ils pour montrer tout le sérieux de leurs intentions, décrivant même leur mode de vie : «Nous sommes des couchetôt et des lève-tôt ».
Ne pas se retrouver « les pieds dans l’eau »
De toute façon, les membres d’Ekl Taïma ne manquent pas d’arguments pour convaincre les derniers rétifs, notamment en ce qui concerne les bienfaits pour la biodiversité. « Notre objectif, c’est d’y créer un jardin paysager, une mare, un verger, un potager». Ils sont d’ailleurs là-dessus largement soutenus par les élus. « On s’est rendu compte que dans cet espace vert, le sol ne joue plus du tout son rôle de zone humide; là, ces projets vont lui permettre de revivre et d’évacuer l’eau », note le maire. L’idée semble faire mouche auprès des riverains pour qui, «l’important, c’est que l’on ne se retrouve pas les pieds dans l’eau ».
Une installation des familles à l’été 2025
Reste une question qui taraude les habitants : qui paie quoi ? Le choix s’est porté sur un bail emphytéotique. « Le bail sera signé entre l’association et la mairie, puisque nous restons propriétaires du terrain, souligne l’adjoint à l’urbanisme, Gilles Briand. Il permettra à l’association de rembourser les frais d’aménagement que nous allons avancer : le loyer sera calculé en fonction de la somme investie, que nous avons estimée à 88 000 € ».
Ce choix devrait être validé lors du prochain conseil municipal de Trignac, le mercredi 3 avril. Après l’accord du permis d’aménager, les travaux pourront débuter en septembre pour une installation des familles prévue à l’été 2025. «Durant les trois premières années, nous allons mener une étude pour mesurer l’impact de ce nouveau mode de vie, notent les membres d’Ekl Taïma. On envisage ce lieu comme un laboratoire que l’on pourrait essaimer sur la Presqu’île ».
D’opposants, les riverains en deviendront donc les premiers spectateurs.