Le canton dans sa quarantaine culturelle
Née en 1981, l’association des clubs de retraités du canton, dont le siège est à la résidence autonome de Nivillac, tisse des liens entre ses communes membres.
Ce n’est pas une histoire banale, c’est une série d’histoires qui courent de Marzan à Pénestin, de Théhillac à Camoël, de Saint-Dolay à Férel, de Nivillac à La Roche-Bernard.
Si aux quelque mille adhérents de la période faste des années 1990-2000, ont succédé désormais trois cent trente-neuf fidèles, l’élan cantonal ne faiblit pas cependant. Et la démographie du terrain oblige à penser que les anciens peuvent espérer un sursaut. Née en 1981, l’association des clubs de retraités du canton, dont le siège est toujours au foyer-logement devenu la résidence autonome de Nivillac
en février 2020, tisse des liens réguliers entre ses communesmembres.
Le club, une association attirante
Pour la présidente Martine Dussart, et son équipe constituée des responsables des clubs locaux, l’influence de la structure, de par sa géographie, est un atout. De nombreux adhérents résident hors du territoire sud-morbihannais, ainsi sont-ils originaires des « horizons de Guérande » et jeunes retraités. De quoi arranger les affaires de chacun, donnant des motifs de projets d’animation et de rencontres. On est loin du « chacun chez soi » qui pouvait dominer la naissance du club et ses premiers pas. Les initiatives ponctuelles se sont élargies et les assemblées générales, thés dansants, repas cantonaux, marches, journées jeux de société filent de bonne grâce vers une quarantaine rugissante. Seuls les voyages en nombre sont pour l’heure suspendus ; rien de tel du côté des jeunes aînées qui ne se lassent pas de l’après-midi du mardi, à l’orée de leurs 95 printemps (n’est-ce pas AnneMarie et Jeane?). Si les 30 ans furent dignement salués, les 40 ans patientent après la pandémie dans le projet d’attirer de nouveaux membres. Anne-Marie Pontillon (Pénestin), Lucien Delalande (Nivillac), Marie-Madeleine Le Thiec (Saint-Dolay et Théhillac), Monique Chaumont et Brigitte Gilloury (Férel et Camoël) et Martine Dussart (Marzan), sont tous prêts à lever l’ancre (et le verre), mais pas le pied (des sacrés danseurs en ligne ou en danse bretonne, piaffent à chaque annonce d’évènements). Les premiers présidents n’ont prendront nullement ombrage (Emile Le Gal, Gilbert Tendron, Claude Frangier.