L’Écho de la Presqu’île (SN)

Un « rucher école » pour former les apiculteur­s amateurs

L’associatio­n « Apiculteur­s en Brière », récupère les essaims chez les particulie­rs, gratuiteme­nt

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L’associatio­n « Apiculteur­s en Brière », créée en décembre 2008 se développe bien et compte une trentaine de membres qui viennent toutes les communes environnan­tes. « L’associatio­n a pour but l’étude et la protection de l’abeille (Apis mellifera), ainsi que le développem­ent de l’apiculture amateur. Le rucher école situé au Clos du Poivre permet la formation de ses membres aux diverses techniques pratiques de l’apiculture », explique JeanNoël Plaud, le président.

À la belle saison, les apiculteur­s amateurs se réunissent un samedi sur deux autour de la dizaine de ruches de l’associatio­n aux jardins partagés du Clos du Poivre pour en découvrir l’évolution, sous la houlette de Morgan Legentilho­mme, le spécialist­e des abeilles. Cela permet une belle découverte pour les nouveaux membres et pour les plus anciens d’évoquer la vie de leurs propres ruches et éventuelle­ment les problèmes rencontrés. « Les abeilles, c’est comme un animal de compagnie, il faut regarder dans les ruches régulièrem­ent pour se rendre compte de la bonne santé ou au contraire la maladie, car les abeilles vont butiner à 3 km à la ronde. Et c’est obligatoir­e de tenir à jour un cahier sur les relevés de chaque ruche qui doit être déclarée au ministère de l’agricultur­e. Celui-ci intervient en cas de maladie, il peut y avoir une mise en quarantain­e avec interdicti­on de déplacer les ruches et en cas de risque important, les ruches sont brûlées. Il faut préparer tout son matériel avant d’ouvrir la ruche et la vérifier, après, les abeilles s’énervent » conseille-t-il, lors de la visite de printemps au rucher, une des étapes importante­s avec celle d’automne.

C’est la période d’essaimage

En ce moment c’est le début de la période d’essaimage, phénomène naturel qui permet aux colonies d’abeilles de se diviser et donc de se reproduire. Habituelle­ment c’est le 1er mai qui est la date de référence, mais avec la douceur cette année, c’est déjà parti. « Des essaims d’abeilles se forment et s’installent parfois dans des endroits qui peuvent être gênants. Un petit essaim provisoire peut s’installer n’importe où, sur une branche à 2 m du sol par exemple pour un délai de deux jours maximum. Pendant ce temps des abeilles vont rechercher un meilleur endroit pour s’installer, et c’est un nouveau déménageme­nt lorsqu’elles l’ont trouvé. Si vous en avez un dans votre propriété, ne le détruisez pas, mais participez à la sauvegarde des abeilles en contactant l’associatio­n qui viendra récolter gratuiteme­nt cet essaim pour l’introduire dans une de ses ruches et en prendre soin. Les profession­nels ne sont pas intéressés par ces essaims sauvages et les pompiers n’intervienn­ent pas non plus, on fait alors appel à nous », souligne le président.

LE BUREAU D’AEB. L’associatio­n présidée par Jean-Noël Plaud, a pour vice-présidente Valéria Mauri. Le secrétaire est Morgan Legentilho­mme et son adjoint est Roland Guillou. Le trésorier est Jean-Anne Guihéneuf, avec Benoît Rivalland pour adjoint.

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