Quinze jours mettant à l’honneur le cinéma associatif
Jusqu’au 28 avril, la 9e édition de PlayTime met à l’honneur les cinémas associatifs de Loire-Atlantique. « Parmi les 50 salles de cinéma que compte le département, 36 sont des cinémas associatifs », explique Jérôme Penisson, le directeur de la programmation. 25 salles, autour d’une programmation de 31 films, participent cette année à cette nouvelle édition de PlayTime. Le Cinéma Atlantic, moteur actif de ce rendez-vous annuel, a choisi de diffuser 10 films faisant partie de cette sélection. « Le but de PlayTime est de montrer toute la diversité du cinéma à travers des petits distributeurs et des partenariats avec différents festivals partageant la même philosophie, comme le Festival des 3 Continents, le Festival de cinéma espagnol ou encore Forum visages et Zones portuaires», explique Jérôme. « Le moteur de PlayTime, c’est cette densité associative et cette volonté de proposer des choses aux salles de cinéma associatives ».
Au programme de cette édition 2024, des avant-premières, comme Chien blanc, d’Anaïs Barbeau-Lavalette et Une affaire de principe, d’Antoine Raimbault qui seront diffusées le 22 avril dans le cadre d’une soirée De la table au ciné (le repas, qui sera préparé par les Bocaux Locos, doit impérativement être réservé via le site internet du cinéma). Matria, un film galicien d’Alvaro Gago, diffusé le 16 avril en présence de l’équipe du Festival Espagnol, des films mettant le sport à l’honneur, comme Free to run de Pierre Morath, qui retrace l’histoire captivante de la course à pied, diffusé le 28 avril, des programmes jeune public, avec Shaun le mouton, des studios Aardman, qui sera suivi d’un atelier avec une animatrice et sera diffusé le 26 avril, ou encore des documentaires, comme L’homme aux mille visages, de Sonia Kronlund, qui retrace l’histoire incroyable d’un imposteur et caméléon de génie, qui vit avec quatre femmes en même temps, adaptant à chacune son récit et même ses traits de caractère et sera diffusé, le 14 avril.
Des coups de coeur? « Ils sont nombreux ! Un homme en fuite, car j’aime beaucoup le registre du polar. C’est un film policier avec une vraie fibre sociale, Madame Hofmann de Sébastien Lifshitz, qui met en avant des gens du quotidien à travers le portrait touchant d’une infirmière. PlayTime, c’est une vraie sélection de bijoux cinématographiques. Tout est à voir! », insiste Jérôme.