L’Écho de la Presqu’île (SN)

Le retour flamboyant d’IT Dansa

-

CONCERT. Trois soirs, trois ambiances. Le Vip organise trois soirées en formule club. Métal, rock et rap, sept artistes vont jouer dans la fosse pour trois jours de concerts gratuits.

Les festivités commencent ce vendredi 12 avril à 21 h avec le club métal. Pour la sortie de son 2e EP, Sin[K]s et son Urban Post Deathcore investit le Vip et partage la scène avec ses potes de Yang Yang, un tout nouveau power-duo stoner et d’Endless Agony et son agressive hardcore crossover.

Samedi 13 avril, place au rock à partir de 21 h. Un gros brin de rock, une bonne dose de stoner ou encore des riffs métal, Crooked Minds et Hot Shot vous promettent une soirée heavy rock/ stoner puissante et énergique !

On finit le week-end avec du rap nazairien dimanche 14 avril dès 17 h. Rappeur, slameur, poète urbain à l’inspiratio­n débordante et figure authentiqu­e du rap nazairien, BSF partagera la scène avec Alvy Zamé. Suivra Stan Fort qui présentera son EP Incerta Mundi.

DANSE. IT Dansa, c’est ce ballet junior barcelonai­s qui crépite de fougue déjà venu à Saint-Nazaire en 2019. Dans cette soirée composée en trois parties, les 18 jeunes danseurs internatio­naux, sous la direction de Catherine Allard, offrent un spectacle étourdissa­nt d’énergie et de beauté.

Les trois pièces

TWENTY EIGHT THOUSAND WAVES. Durée 20 min. Le chorégraph­e Cayetano Soto s’est inspiré du fait qu’un pétrolier en mer est frappé par les vagues en moyenne vingt-huit mille fois par jour. Cette résistance à l’extrême a inspiré une vision sur la fine frontière entre la vie et la mort, et sur l’instinct humain de survie.

LO QUE NO SE VE. Durée 18 min. Le chorégraph­e Gustavo Ramírez Sansano explore les liens interperso­nnels avec une propositio­n intimiste et pleine de sensibilit­é. Sur scène, trois duos de danseurs et danseuses se succèdent et donnent à voir différente­s façons de comprendre les relations de couple. L’oeuvre rompt avec l’idéal de l’amour parfait, en exposant tout ce que les relations amoureuses impliquent et en normalisan­t les séparation­s.

MINUS 16.

Durée 35 min.

Il s’agit d’une pièce construite à partir d’extraits de précédente­s oeuvres du chorégraph­e Ohad Naharin, dont Mabul, Anaphaza et Zachacha. Au son de musiques traditionn­elles israélienn­es et cubaines, les danseurs parés de costumes noirs se soumettent aux contrainte­s de l’improvisat­ion et de la participat­ion du public. Dans cette pièce, Ohad Naharin utilise sa technique Gaga pour capturer les mouvements instinctif­s des danseurs, ajoutant ou soustrayan­t des éléments qui permettent de refléter l’individual­ité de chacun.

Newspapers in French

Newspapers from France