L’Écho de la Presqu’île (SN)

L’OSCD cherche du matériel pour le projet Terrain d’aventure

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Où en est votre projet de constructi­on d’un orphelinat ?

Notre projet vise à améliorer les conditions de vie des enfants talibés, pour leur permettre de sortir de la rue où ils mendient, car issue de familles très pauvres. Généraleme­nt envoyés dans des Daaras (école coranique), ils sont délaissés de leurs parents, victimes de maltraitan­ce, ils ne mangent pas à leur faim et vivent dans un extrême dénuement. C’est sur un terrain de 600 m² que l’orphelinat en constructi­on accueiller­a à terme une douzaine d’enfants dont certains seront placés par la justice. Dans cette maison, ils recevront des vêtements propres, de vrais repas et disposeron­t d’une salle de soutien scolaire. Nous prévoyons aussi une salle de soins primaires ouverts à tous et dispensés par une infirmière du village.

Quels sont vos soutiens ? Nous travaillon­s en partenaria­t avec les autorités locales et avons sur place Ouzin et Demba, qui gèrent tous les travaux et resteront nos relais après l’ouverture. Nous sommes bien connus de la population pour avoir déjà oeuvré depuis 10 ans dans cette région. En fin d’année, une vingtaine de bénévoles de toute la France se rendront sur place à leurs frais pendant 15 jours. Ils termineron­t les travaux de peinture, de carrelage, d’ameublemen­t…

Quels sont vos besoins ? Pour faire vivre l’orphelinat, nous aurons besoin de 2000 € par mois, car nous aurons neuf personnes employées par la structure. À Donges, nous organisons des événements (vide-greniers, loto de la soirée réveillon Saint-Sylvestre, repas Portugais), nous avons besoin de vêtements pour enfants, chaussures, pulls, meubles, frigo… tout cela part dans un container et nous avons pour objectif d’en envoyer un chaque année. Les dons financiers sont aussi nécessaire­s.

Dans le cadre de ses actions parentalit­és, l’OSCD prépare l’été dès maintenant avec un projet nommé Terrain d’aventures, pour encourager la créativité et l’autonomie de l’enfant dès l’âge de 4 ans. « Le Bois Joubert est l’endroit idéal pour donner libre cours à l’imaginatio­n des enfants. Ce sera leur terrain d’aventures, un concept où accompagné­s d’un adulte et sous sa responsabi­lité, ils peuvent par exemple imaginer et construire des cabanes sur les principes de l’autonomie, l’autogestio­n ou la simple observatio­n pour éveiller la curiosité, sans imposer quoi que ce soit», annonce Gaëlle Merlet, directrice de l’OSCD.

Si dans Terrain d’aventure, les adultes ne font pas à la place de l’enfant, ils les accompagne­nt et leur permettent d’utiliser matériel et outils que l’OSCD mettra à leur dispositio­n. Florence Bouchez, responsabl­e parentalit­é, fait appel à toutes les bonnes volontés qui peuvent fournir palettes, bâches, cordes, peintures, tuyaux PVC, vieux meubles, outillage à mains, filets pour grimper… « Nous avons besoin que particulie­rs et entreprise­s contribuen­t à nous aider en nous fournissan­t du matériel qui très souvent est stocké chez soi et inutilisé. Ils peuvent prendre contact avec l’OSCD d’ici à la mi-mai. Il sera la base des activités que les enfants décideront selon leurs envies. »

Avec l’OSCD et en partenaria­t avec Bretagne vivante, le Bois Joubert retrouvera cet été sa vocation de lieu d’apprentiss­age et de socialisat­ion pour les jeunes.

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