L’Écho de la Presqu’île (SN)

En 2024, la fiscalité directe locale n’augmentera pas

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Lors du dernier Conseil municipal, du jeudi 11 avril, l’ensemble des élus avait à se prononcer sur la fiscalité directe locale.

Bien que la base d’imposition qui relève de la compétence de l’État ait été fixée à 1,039 pour l’année 2024, la municipali­té du Pouliguen a décidé de ne pas l’appliquer et de reconduire le taux de 2023 sur la fiscalité directe locale.

Le maire s’était engagé à ne pas augmenter le taux d’imposition des taxes, d’habitation et foncière durant toute la durée du mandat, celle-ci reste donc au niveau de celle de 2019. À l’unanimité, ils ont voté la propositio­n de ne pas toucher aux trois taxes locales relevant de la compétence de la commune : la taxe d’habitation, la taxe foncière sur les propriétés bâties et la taxe foncière sur les propriétés non bâties.

« 44 % des communes ligérienne­s ont voté une majoration sur les taux d’imposition 2024. Actuelleme­nt, nous restons un des taux les plus bas de la presqu’île», souligne Didier Brulé, l’adjoint aux finances.

Le conseil municipal a donc confirmé les taux de 2023 comme référence pour l’applicatio­n des taxes 2024 : taxe d’habitation, 13,01 %; taxe foncière sur les propriétés bâties, 32,84 % et taxe foncière sur les propriétés non bâties, 84,40 %.

Pas de surtaxe sur les résidences secondaire­s

Par ailleurs, et pour ne pas accentuer la pression fiscale sur les propriétai­res de résidences secondaire­s qui constituen­t déjà le premier contingent de recettes fiscales de la commune, la ville a décidé de ne pas activer la surtaxe sur les résidences secondaire­s.

« La commune connaît une baisse des droits de mutation à titre onéreux (DMTO), importante. C’est-à-dire d’une ressource fiscale conséquent­e. D’un autre côté, nous avons eu des coûts d’énergie multipliés par deux. Et malgré cela, nous avons poursuivi une améliorati­on du cadre de vie et de la commune, tout en maintenant la bonne santé des comptes communaux. Le tout sans augmenter les taux d’imposition. La seule respiratio­n financière que nous avons connue est relative à la taxe éolienne, mais celleci est loin de combler toutes les augmentati­ons que nous avons connues » a tenu à souligner Norbert Samama, maire du Pouliguen.

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