Un parcours sonore pour plonger dans l’univers marin de Piriac
Samedi 13 avril, le parcours sonore Ma cité au bord de l’océan, élaboré dans le cadre du PEDT (Projet éducatif de territoire) de Piriac a été inauguré place du Lehn.
Ce projet, qui offre une plongée dans l’atmosphère marin piriacais, a été réalisé en partenariat avec l’association locale La Tête la Première, avec le concours des enfants des deux écoles de Piriac et des aînés de la résidence Louis Cubaynes.
Plus de deux ans de travail
Le parcours sonore est accessible sur smartphone, par le biais d’un QR code, grâce à l’application gratuite Baludik. Elle offre une immersion à vivre sur site ou depuis chez soi, afin de rendre l’expérience accessible aux personnes moins mobiles. Bien que le parcours puisse se faire librement, le départ, matérialisé par un panneau, se situe au niveau de la rue des Cap-Horniers, tout près de l’Office de Tourisme, qui pourra si besoin, prêter des casques audio. « Ce beau projet, initié par la précédente équipe municipale, représente plus de deux ans de travail», indique la maire Emmanuelle Dacheux. «Je tiens à remercier Loïc Chesnel, à l’initiative de ce projet et à saluer le travail remarquable réalisé par les enfants et les résidents ».
Floriane Bignon, adjointe aux affaires sociales, souligne l’accessibilité du parcours : « C’est un parcours ouvert à tous. Familles, enfants, Piriacais ou non ».
Sept pièces sonores
L’objectif du projet consistait à créer un parcours sonore ludique, à découvrir en se promenant dans les rues de la commune. « Il y a 7 pièces sonores », explique Sarah Clenet de La Tête la Première. « Dans chacune d’entre elles, on peut découvrir une chanson, entendre les enfants lire des textes qu’ils ont écrits, autour de la mer et du CapHorn, des musiques créées par les enfants avec Fabienne Maciuca et Séverine Leroux, du Conservatoire de musique intercommunal ou encore des bruits marins. Il faut prendre le temps de s’asseoir, d’écouter, de regarder, parfois de fermer les yeux pour les rouvrir et voir autrement les paysages qui nous entourent. Les capsules sonores durent chacune de 30 secondes à 4 minutes ».
Ce projet intergénérationnel est une invitation au partage et à la transmission. Il s’agit d’un voyage d’environ une heure, que chacun peut faire à son rythme. « Il faut tout simplement se laisser porter par le son et par la beauté des sites piriacais que l’on découvre ou que l’on redécouvre», conclut Emmanuelle Dacheux.