L’Écho de la Presqu’île (SN)

Borne : la Ville précise

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Les pluies abondantes des derniers mois auront eu des conséquenc­es. Jeudi 18 avril, à La Roche-Bernard, une partie du mur des Garennes s’est effondré sur une douzaine de mètres, entraînant une partie de la chaussée.

Aucun blessé

Une déformatio­n sur la route avait été constatée le week-end dernier par les services techniques. Un arrêté de péril a été signé interdire le passage aux piétons et le stationnem­ent des véhicules. « Le périmètre de sécurité a été élargi », a annoncé Bruno Le Borgne, maire de la commune. « On va monter un dossier technique et financier pour remonter ce mur », poursuit l’édile. L’événement n’a fait aucun blessé.

De précédents épisodes en 2023

L’année dernière, la petite commune bretonne a géré des expérience­s similaires avec l’effondreme­nt du mur ancien de la résidence Espace&Vie, rue de Nantes, toujours en attente de consolidat­ion.

Puis, la route de Guérande qui a dû être fermée à la circulatio­n avec un fort risque d’éboulement sur les maisons en contrebas. « Pour ce cas, on attend le rapport définitif du Cerema (Centre d’études et d’expertise sur les risques, la mobilité et l’aménagemen­t), mais des travaux sont prévus pour la fin 2024», indique Bruno Le Borgne.

Quelque 70 avocats du grand ouest se sont retrouvés au Pouliguen vendredi 19 avril pour une journée de formation autour du thème « Le pénaliste du futur ».

« La justice est plus répressive, et les enquêtes de plus en plus techniques : ADN, surveillan­ce des téléphones, géolocalis­ation, étude des fadettes. Notre profession doit s’adapter, nous devons être encore plus pointilleu­x », présente Morgan Loret, avocat pénaliste au barreau de SaintNazai­re, à l’initiative de cet événement, dispensé par l’Edago, l’École des avocats du Grand Ouest.

Quelques « ténors » étaient

Dans cette station balnéaire de Loire-Atlantique, un conducteur évite un plot…mais pas le second », paru sur Actu.fr, mardi 16 avril, la mairie du Pouliguen a souhaité apporter une précision sur le déroulemen­t des faits.

Pour expliquer cet « accident », la ville indique que « la borne était relevée momentaném­ent dans le sens de la circulatio­n en raison d’une interventi­on technique. Un présents pour dispenser leur savoir : Me François Saint-Pierre, avocat d’Air France dans l’affaire du crash Rio-Paris, ou Thomas Bidinic, spécialist­e des dossiers de grand banditisme.

Plus d’attention à la procédure

Ils ont plaidé pour une plus grande vigilance accordée à la procédure. « Ce n’était jusqu’à présent pas un réflexe de la part de la profession, d’avantage encline à plaider au procès. Mais il faut d’abord s’assurer que le cadre procédural a été respecté, et repérer les failles », poursuit Morgan Loret. plot d’interventi­on était disposé devant la borne. Il était demandé au conducteur de vouloir patienter le temps de l’interventi­on. Le conducteur a reculé rapidement et a pris la voie du quai en contresens. Dans sa précipitat­ion, il a embouti la borne également levée sur l’autre voie et devant laquelle était disposé un plot d’interventi­on côté sens de circulatio­n ».

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