C’est toujours la guerre au sein du La Baule tennis club
Alcooliques anonymes. Tous les vendredis de 18 h 30 à 20 h, église Notre-Dame, place Notre-Dame. Gratuit. Contacts : 09 69 39 40 20, https://alcooliques-anonymes.fr
Yves Métaireau « Tribulations d’un maire de France ». Le quotidien du maire de la Baule-Escoublac pendant 25 ans et créateur de Cap Atlantique. Conférence proposée par l’Association pour la sauvegarde du patrimoine de La Baule Escoublac. Vendredi 26 avril, 19 h à 20 h 30, restaurant le M, avenue de Gaulle. Payant. Contact : perso. caroline@orange.fr
Vide-greniers. 96 exposants. Organisé par le COS (Comité des oeuvres sociales du personnel de la ville). Bar et restauration sur place. Dimanche 28 avril, 9 h à 18 h, salle des fêtes des Floralies. Contacts : 02 51 75 75 75, cos@mairie-labaule.fr
Démissions de salariés, licenciements, procédures aux Prud’hommes et au pénal, assemblée générale très houleuse…, le LBTC (La Baule tennis club) vit des heures noires.
La direction et le collectif d’opposants Nouveau souffle se livrent à une guerre intestine depuis plusieurs mois (L’Écho de la Presqu’île des 2 février et 8 mars).
Cette situation conflictuelle est revenue vendredi 19 avril sur la table du conseil municipal, au moment des questions diverses.
«Loin de s’apaiser, elle se tend inextricablement», est intervenue Laëtitia English du groupe d’opposition Avenir.
Nouvelle procédure judiciaire
Dernier épisode en date : le président du club, Jean-Philippe Rault, a décidé d’assigner 15 membres du collectif devant le tribunal des référés pour diffamation.
«Je m’interroge comme les Baulois : quand cela vat-il s’arrêter? Et, très simplement, je voulais connaître la position de la mairie sur ce conflit », a demandé l’élue.
« Presque toutes les semaines, depuis plusieurs réunions, nous essayons d’apaiser les conflits, mais malheureusement, ces conflits sont devenus des conflits de personnes et non de club. Nous essayons de faire en sorte que tout le monde sorte grandi de cette histoire. Mais apparemment, les démarches juridiques déjà engagées se poursuivent», a répondu Christophe Matthieu, adjoint en charge du sport et des associations.
«Vendredi 12 avril, nous avons reçu le collectif, on a demandé l’apaisement. M. Izrael nous a dit texto devant témoins : “Il n’y aura aucun apaisement”. Et il nous a dit qu’il continuera de taper encore plus fort contre le club », a déclaré Sophie Douchin, conseillère municipale de la majorité, qui, avec Christophe Mathieu, représente la Ville au sein du conseil d’administration du LBTC. Et sont accusés par Nouveau souffle d’ingérence au sein du club.
Une médiation ?
«Comme pour toutes les associations, la mairie est légitimiste. Ce sont les adhérents qui désignent leurs représentants. C’est normal que la Ville soit représentée, sachant qu’on a mis plus de trois millions d’euros d’investissement », a argué le maire Franck Louvrier.
Bruno Denis, conseiller municipal également de la majorité, membre du club et avocat de profession, a plaidé « pour des modes alternatifs de règlement des conflits (Marc) comme la justice le propose : une médiation, un accord amiable alternatif permettant d’éviter de passer par le tribunal». Avant de décocher une flèche en direction du collectif : «Il y a eu des élections (dont la régularité est contestée par Nouveau souffle — NDLR —), c’est un système démocratique […] Il faudrait rappeler aux adhérents que c’est comme des élections municipales : on fait part de son point de vue, mais quand on a perdu les élections, on reprend son bâton de pèlerin pour les prochaines élections. C’est ça, la démocratie, il faut savoir reconnaître quand on a perdu. »
Contacté, le collectif dit prendre note de la volonté « d’apaisement » exprimée par Christophe Mathieu et le bureau du LBTC.
« Nous nous y associons pleinement », déclare Nouveau souffle qui, maintenant, « attend sereinement » l’issue de la procédure devant le tribunal des référés. « Dans cette attente, nous ne souhaitons pas commenter la situation au La Baule Tennis Club. »