Aire des gens du voyage : un cahier de doléances en mairie
À l’instar des zones à proposer pour les énergies renouvelables (loi Aper), en ce qui concerne le projet d’installation de l’aire des gens du voyage, décidée sur un terrain agricole appartenant à la Communauté de communes, un cahier de doléances est disponible en mairie ou sur www.nivillac.fr.
Lundi 15 avril, 10 personnes habitant la commune de Nivillac étaient venues assister au conseil municipal. Si, conformément à l’usage, elles n’ont pas pu s’exprimer sur la question, elles n’en ont pas moins fait acte de présence. Beaucoup de personnes viennent à la mairie et il faut préciser que l’aire d’accueil est actuellement à Muzillac. L’aire de passage était tous les ans tournante (sur 5000 m2 sur 10 des 12 communes de la Communauté de communes). Le président de la Communauté de communes a proposé avec certains membres de son bureau que ce soit Nivillac, à Crignohé et non à Marzan ou Ambon.
Il a été écrit que c’était la décision du Conseil communautaire. « J’en fais partie et je n’ai jamais voté pour cette décision ; on ne m’a pas demandé mon avis ! » s’insurge la conseillère Isabelle Desmots qui pense «qu’on met les gens devant un fait accompli et qu’on leur demande leur avis après ». « On ne nous a pas demandé quoi que ce soit», insiste André Seignard, un autre conseiller. « C’est une décision non pas du conseil communautaire comme cela a été écrit à tort, mais du bureau communautaire», précise Guy David. « Le cahier de doléance permet aux gens de s’exprimer. » Bruno Le Borgne, président d’Arc Sud Bretagne, précise que la décision n’est pas la sienne. «C’est celle du bureau communautaire, 12 communes sur 14 ont voté à l’unanimité des présents que Nivillac accueillerait cette aire de passage. J’avais essayé à plusieurs reprises d’appeler le maire de Nivillac; il était absent le jour du vote ! »