Pollution lumineuse : le CNRS va déployer un réseau de 60 capteurs
La pollution lumineuse perturbe le rythme biologique des animaux, les relations entre individus, les déplacements des espèces pour près de 30 % des vertébrés et 60 % des invertébrés.
Pour lutter contre ce qui est l’une des principales causes de l’érosion de la biodiversité, et mieux comprendre le phénomène, une équipe de chercheurs de l’Observatoire de l’environnement nocturne du CNRS va déployer en Presqu’île un réseau d’une soixantaine de capteurs, des photomètres, qui mesurent en temps réel l’intensité lumineuse. Avec l’ambition à terme d’en faire «un outil d’aide à la décision en temps réel», présente Samuel Challéat, coordinateur de l’Observatoire de l’environnement nocturne, qui imagine « des systèmes d’alerte, lorsque de mauvaises conditions météorologiques, qui aggravent la pollution lumineuse, se conjuguent au passage d’oiseaux migrateurs ».
Qui veut accueillir un capteur?
Le CNRS lance un appel à volontaires parmi les habitants du périmètre du Parc naturel régional de Brière pour accueillir l’un de ces capteurs, de la taille d’un petit boitier électrique. Cela comprend les communes des marais de Brière jusqu’à Guérande et les villes littorales de Saint-Nazaire, Pornichet, Mesquer, Assérac ou La BauleEscoublac.
« Le photomètre ne capture pas d’image et se contente d’envoyer chaque minute, via Internet, les valeurs numériques de trois paramètres : la température ambiante, la température infrarouge du ciel et la brillance du ciel nocturne », précise Samuel Challéat. « Les données ainsi récoltées sont des données publiques, disponibles en ligne en temps réel. » Une première vague d’installation de capteurs est programmée pour la première quinzaine du mois de juin 2024, puis à l’automne et au printemps 2025.
Parallèlement à cette initiative, le Parc naturel régional de Brière a lancé en 2023 un projet de trame noire, «visant à préserver et à recréer un réseau écologique en faveur de la biodiversité nocturne ». Un travail de cartographie est en cours.
Alors que les travailleurs saisonniers rencontrent de grandes difficultés pour trouver un hébergement, la Ville de Guérande met à la location 30 chambres sur la période du 15 juin au 15 septembre. Ces chambres, situées à l’hôtel Eurocéan (7 Pl. Kerhillier) seront exclusivement réservées à des travailleurs saisonniers travaillant sur la commune.
480 €/mois
Les travailleurs saisonniers, en lien avec leur employeur, peuvent déposer leur candidature à Hôtel de Ville de Guérande avant le 15 mai ou à commerce@ ville-guerande.fr
Le loyer s’élève à 480 €/mois, en comptant des frais de gestion de l’agence immobilière, avec le versement d’une caution de 240 € à la remise des clefs rendue après l’état des lieux de départ si tout est conforme avec l’état des lieux d’entrée. Prévoir une assurance responsabilité civile.