L’Écho de la Presqu’île (SN)

Dégradatio­ns et incendies : cinq ados mis en cause

Les gendarmes ont confondu cinq adolescent­s suspectés d’avoir commis diverses dégradatio­ns à Sainte-Pazanne.

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Ce phénomène de dégradatio­ns multiples inquiétait les habitants de Sainte-Pazanne. Il vient d’être résolu par les gendarmes, qui ont confondu cinq adolescent­s âgés de 15 et 16 ans.

Les faits remontent entre la mi-novembre et la fin décembre 2023. Durant plusieurs nuits, des «troubles à l’ordre public et des incivilité­s significat­ives », relate la compagnie de gendarmeri­e de Pornic, ont été commis dans la ville.

Il s’agit de dégradatio­ns de véhicules privés, de destructio­ns et/ou dégradatio­ns par incendie de biens privés et de biens d’utilité publique, et de vols divers.

Un caddie incendié envoyé près d’une station d’essence

«Parmi les faits les plus significat­ifs, un caddie est incendié sur le parking du Super U et envoyé vers des véhicules de location, à proximité de la station essence », note encore la gendarmeri­e. Le 22 décembre 2023, c’est une salle communale qui a été forcée et dégradée, avec le vol de plusieurs objets, dont la clé de la maison des jeunes. «Par ce moyen, cette dernière est dégradée et taguée de l’intérieur. »

Les suspects auraient ensuite tenté de mettre le feu à la toiture du porche de la salle des fêtes avec des bombes aérosol, « mais ils ont déclenché l’alarme et ont été contraints de fuir». Plusieurs autres biens publics ont été incendiés : poubelles, boîte à lire et bancs.

D’importants moyens ont été mobilisés par les gendarmes « pour sécuriser la commune » durant la nuit. Des patrouille­s spécifique­s ont été organisées avec la communauté de brigades de Machecoul — Sainte-Pazanne et le peloton de surveillan­ce et d’interventi­on de la gendarmeri­e (PSIG) de Pornic.

Convoqués devant la justice

«Ce dispositif a permis de détecter, de contrôler et d’appréhende­r en pleine nuit, le 29 décembre, trois jeunes habillés de noir, avec capuches, correspond­ant aux descriptio­ns obtenues jusqu’alors », précise la gendarmeri­e.

Au terme des investigat­ions, c’est un total de cinq jeunes mineurs habitant Sainte-Pazanne ou les communes limitrophe­s, qui ont été mis en cause.

Il a fallu pour cela «un important travail pour réunir les éléments de preuves et déterminer l’implicatio­n de chaque jeune sur chacun des nombreux faits, avec l’aide notamment de la police municipale pour l’exploitati­on des caméras de vidéosurve­illance ».

Quatre adolescent­s sont convoqués devant le juge pour enfants du tribunal judiciaire de Nantes le 28 juin 2024. Le cinquième écope d’une mesure de compositio­n pénale devant le délégué du procureur.

«Pas de nouveaux faits de ce type» à Sainte-Pazanne

«Depuis cette opération d’importance, aucun nouveau fait de ce type n’a été recensé à Sainte-Pazanne où la tranquilli­té nocturne est heureuseme­nt revenue», souligne la gendarmeri­e, qui rappelle sa « déterminat­ion » à « faire le maximum pour prévenir et réprimer si nécessaire» cette délinquanc­e.

Avec « une présence la plus efficace possible sur le terrain, et l’aide de la population qui est invitée à appeler sans délai la gendarmeri­e pour signaler tout fait troublant », ajoute Étienne Naud, commandant de la compagnie de Pornic.

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