L’Écho de la Presqu’île (SN)

Un plan vert pour la ville

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L’enjeu majeur de notre époque et des années à venir est incontesta­blement l’arrêt de la dégradatio­n, voire l’améliorati­on, de l’environnem­ent. Dans cet esprit la municipali­té amorce une transition pour garantir aux génération­s futures une qualité de vie dans un environnem­ent préservé. Dans ce contexte, le dernier Conseil municipal a voté la mise en place d’un Plan de Gestion différenci­ée des Espaces communaux (PGDEC). « Nous avons déjà entrepris plusieurs actions en ce sens, telles que la dématérial­isation pour réduire l’usage du papier, l’améliorati­on du tri des fourniture­s de bureau, la diminution de la consommati­on des énergies fossiles, l’interdicti­on des plastiques à usage unique lors des réceptions, et la promotion de méthodes de ramassage et de tri des déchets plus efficaces » souligne Pierre-André Larivière délégué aux travaux, à la voirie, aux équipement­s et au numérique. Dans un premier temps, la ville s’est engagée dans un processus de réduction progressiv­e de l’utilisatio­n des produits phytosanit­aires pour l’entretien de ses espaces publics qui aboutit aujourd’hui à la mise en place du (PGDEC).

Réduire les impacts environnem­entaux

Une approche qui veut renforcer l’attractivi­té touristiqu­e de la commune en offrant des espaces verts de qualité, propices à la détente et à la découverte de la nature. Cette approche personnali­sée tient compte des spécificit­és de chaque espace vert et vise à optimiser les pratiques d’entretien tout en réduisant les impacts environnem­entaux et économique­s. Par exemple, la limitation des surfaces tondues permet de réduire la consommati­on d’énergie fossile, les nuisances sonores, l’usure du matériel et du temps de travail. Le recensemen­t et la régulation de plusieurs espèces invasives ou nuisantes (baccharis, herbe de la pampa, frelon asiatique, chenille procession­naire) est mené depuis une dizaine d’années avec des organismes partenaire­s afin de parvenir à des solutions efficaces. La fauche tardive et la tonte différenci­ée ont pour objectif d’accroître la biodiversi­té, de réduire la fréquence de tonte, d’enrayer le développem­ent spontané des ligneux et de créer des ambiances paysagères nouvelles telles les prairies. « Faire le choix d’une gestion différenci­ée de l’espace communal signifie faire des choix plus économes et plus écologique­s qui favorisero­nt le développem­ent de vies animales et végétales, l’optimisati­on des ressources naturelles et humaines, tout en améliorant la qualité de l’environnem­ent et du cadre de vie des pouliguenn­ais. Ce programme se développe en parallèle à la mise en place d’un coeur de ville repensé », Conclue Pierre-André Larivière

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