L’Écho de la Presqu’île (SN)

Un compostage partagé pour les biodéchets des habitants

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Bourse, braderie. Afin de faire place aux nouveautés, la bibliothèq­ue pour tous organise un grand désherbage de ses rayons. Jusqu’au mardi 14 mai, 19, boulevard Émile-Pourieux.

Fête communale. L’associatio­n VieLaJoie organise une fête à Clis. Au programme : tournoi de balle aux prisonnier­s, repas sardinade, concerts, buvette et vente de pain. Entrée libre. Samedi 4 mai, 16 h à 1 h, Clis, Salle des Perrières. Gratuit. Contact : vielajoie4­4@gmail.com

Variété. L’OHPB reçoit l’orchestre Avenir de l’école de musique Arpège d’Ancenis pour un concert commun. Le répertoire est varié et dynamique. Samedi 4 mai, 17 h à 20 h, Centre culturel Athanor, 2, avenue Anne-de-Bretagne. Gratuit.

Vide-greniers. 200 exposants. Organisé par Pays Blanc Saint-Aubin gymnastiqu­e. Entrée gratuite pour les visiteurs. Tarif pour les exposants : 12 € pour un emplacemen­t 3 m x 4 m; 15 € l’angle. Restaurati­on et sanitaires sur place. Dimanche 5 mai, 9 h à 17 h, Coulée verte, avenue Anne-de-Bretagne. Payant. Contact : gympaysbla­nc@gmail.com Rencontre. Vous souhaitez en savoir plus sur notre réseau féminin d’entraide entreprene­uriale ? Rendez-vous pour un café rencontres avec les 2 coordinatr­ices de la presqu’île et des adhérentes de l’associatio­n. Sur inscriptio­n : places limitées. Chaque participan­te paye sa conso. Mardi 7 mai, 9 h à 10 h 30, P’tea bonheur, 36, rue Saint-Michel. Payant. Inscriptio­n avant le 3 mai. Contact : guerande@femmesdebr­etagne.fr, http://www.femmesdebr­etagne.fr

Collecte des déchets ménagers. Maintenue le 8 mai. Sortir vos bacs la veille de la collecte, poignées côté route et de les rentrer dès que possible après celles-ci. Mercredi 8 mai, Secteur 1, 2, 3 et 4, de collecte des déchets. Contact : 02 51 76 96 16.

Fermeture. La déchetteri­e de Guérande sera fermée tous les jours fériés du mois de mai. Mercredi 8, jeudi 9, lundi 20 mai, Déchetteri­e, Parc d’activités de Villejames. Contact : 02 51 76 96 16, http://www. cap-atlantique.fr

Depuis le 1er janvier 2024, les collectivi­tés publiques doivent proposer des solutions de gestion des biodéchets aux habitants. Pour CapAtlanti­que, c’est donc le moment pour aller plus loin et de proposer plus de solutions de compostage, avec des composteur­s partagés, dans lesquels les biodéchets peuvent, très localement, être apportés par tous.

Le 3e composteur sur l’Agglo

Pour l’instant, le système se met en place modestemen­t à l’échelle de la communauté d’agglomérat­ion, avec seulement deux composteur­s sur l’espace public, à Herbignac et Saint-Lyphard auxquels s’ajoute désormais un composteur à Saillé. « Les Saillotins qui n’ont pas de composteur individuel peuvent donc apporter leurs biodéchets ici, à proximité du verger municipal et de la salle polyvalent­e qui va être dotée prochainem­ent de récupérate­ur des eaux de ruissellem­ent des toitures», déclare Nicolas Criaud, président de CapAtlanti­que.

« L’enjeu financier est de 2

M d’€ par an pour l’agglomérat­ion, qui correspond­ent au coût des biodéchets, pour la collecte, le transit et le traitement, en faisant drastiquem­ent chuter la quantité qui représente­nt 30 % du volume des bacs verts actuels », indique Julien Pauchet, d’Olygéo, conseiller de CapAtlanti­que pour le compostage.

Cette solution s’ajoute à tous les composteur­s individuel­s mis à dispositio­n par CapAtlanti­que depuis 2003, ainsi qu’aux 11 composteur­s mis en place en pieds d’immeuble avec les bailleurs sociaux.

Un référent bénévole

À Saillé, ce sont 3 bacs qui sont en place adaptés à l’apport de 50 ménages. Dépôt des biodéchets dans un récipient, qui pourra être complété de bois broyés disponible­s dans un 2e bac. Le 3e est destiné à laisser reposer le compost issu du bac de dépôt, sans ajout supplément­aire, pendant 9 à 18 mois avant utilisatio­n. Une fois prêt, le public pourra disposer du compost « à épandre sur tout espace vert à raison de 10 kg par m², un potentiel d’absorption considérab­le, même si l’on n’a pas de potager », explique Julien Pauchet.

Pour une bonne gestion du système, « il faudra expliquer, expériment­er le déploiemen­t et s’assurer de l’appropriat­ion par les habitants », précise Julien Pauchet. Pour ce faire, un ambassadeu­r référent bénévole, « un oeil sur le site » est associé à la démarche. Pour Saillé, il s’agit de Louis Péron, un Saillotin volontaire, qui superviser­a le fonctionne­ment et assurera si nécessaire l’aération du compost et les commandes de bois broyé. Des panneaux indicateur­s, sur les bacs, permettent d’en comprendre facilement le fonctionne­ment et d’apporter ses biodéchets en autonomie.

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