Vincent Veiga, agent immobilier
Vincent Veiga, précédemment responsable de maîtrise d’oeuvre dans la construction, est devenu agent immobilier, « avec la connaissance et le regard technique sur les biens immobiliers, leurs qualités à mettre en valeur, mais aussi leurs imperfections qui pourraient être améliorées. Je peux aussi évaluer des aspects qui questionnent souvent les futurs acquéreurs, la vétusté des charpentes et des couvertures, la qualité de l’isolation ou encore le budget nécessaire à une future rénovation, pour éviter de mauvaises surprises ».
D’Assérac à Pénestin
Sur le secteur Assérac, SaintMolf et Pénestin, Vincent Veiga est agent immobilier indépendant, affilié à Keymex. Il ne possède pas d’agence, mais tisse des relations avec des vendeurs, par le porte-à-porte et une présence systématique, chaque mardi, au marché d’Assérac, afin de pouvoir proposer ces biens à de futurs acquéreurs. À l’inverse, il reçoit aussi des mandats de recherche, « une chasse au bien » ou l’acquéreur est déjà identifié, mais le bien reste à trouver. Gratuitement, il propose d’évaluer des biens immobiliers, même sans objectif de cession, pour que les propriétaires puissent connaître, dans l’état actuel du marché, la valeur de leur bien.
« Dans le secteur, il y a un potentiel phénoménal», indique-t-il, avec les évolutions familiales, les successions, les déplacements et les mutations, que ce soit pour des résidences secondaires ou des habitants à l’année. Les critères qui comptent le plus sont la valeur du bien, son emplacement, son volume et les commodités à proximité. « On voudrait souvent tous les services à proximité, avec une très grande tranquillité ». Idéalement, une maison en plein centre-ville, avec un grand terrain au milieu de nulle part. Il est difficile de combiner tous ces critères. Il y a beaucoup de demandes avec vue sur mer, des maisons coup de coeur en bord de mer, ou en bord de Vilaine, très prisées. Vincent Veiga, après une période post-Covid de forte demande, suivie d’une période plus difficile du fait de l’inflation et de la difficulté à obtenir des prêts par les acquéreurs, identifie « un frémissement actuel du marché qui peut laisser entrevoir un développement du nombre de transactions ».