Philippe Métézeau en campagne
Le vice-président (radical) du Conseil départemental présentera le 24 septembre aux grands électeurs une liste « d’union », « centres, droites, indépendants ».
Philippe Métézeau (parti radical, Udi), 69 ans, élu à Argenteuil depuis 1995 - alternant opposition et majorité -, présentera sa liste « centres, droites, indépendants » le 24 septembre. Le Sénat sera renouvelé par moitié par les seuls « grands électeurs » (conseillers municipaux, adjoints, conseillers départementaux et régionaux, maires). En 2011, la droite, déjà divisée en deux listes, avait eu deux élus : Francis Delattre et Hugues Portelli, qui ne se représentent pas. La droite et le centre partent à nouveau divisés puisque Arnaud Bazin (Lr) président du Conseil départemental, mène aussi sa liste. « Une liste commune n’a pu se faire, explique Philippe Métézeau. Chacun tente sa chance. Cela permettra peutêtre d’avoir un siège supplémentaire.»
Philippe Métézeau, ancien chercheur à l’Institut Pasteur, est le 3e vice-président de cette assemblée départementale, délégué à l’action sociale. « C’est ma première candidature à un scrutin national. Le Sénat correspond à ce que je veux faire, à mon parcours. Je n’aurais pas été candidat aux élections législatives, même si j’ai été deux fois suppléant de Georges Mothron. Cette liste, qui représente tous les territoires, a toutes les tendances politiques : Lr, Udi, Parti radical, non-inscrits, à l’image des majorités municipales, départementale et régionale qui nous ont permis de gagner les dernières élections.» Philippe Métézeau, qui avait soutenu Alain Juppé à la primaire, avoue espérer obtenir « un ou deux élus ».
Le candidat place en priorité, s’il est élu, « la lutte contre le millefeuille administratif, en matière d’action sociale par exemple ». Philippe Métézeau projette de créer un « conseil des sénateurs » pour rester en lien avec ses colistiers et les élus locaux. Il met aussi en avant sa volonté de travailler en faveur de l’amélioration des transports en commun, comme la Tangentielle, la ligne 17 du métro, le développement économique. Il plaide aussi, face aux déserts médicaux, pour l’installation d’un centre hospitalier universitaire (Chu) dans un hôpital du Val-d’Oise : Pontoise, Argenteuil, Gonesse ou Eaubonne, afin d’inciter les médecins à rester dans le département où ils ont été formés.
Si, avec ses colistiers, il dénonce les baisses de dotations aux communes (300 millions d’€ de crédits annulés sur l’année 2017) et la « fin brutale des contrats aidés dont les communes sont victimes une fois encore », il approuve d’autres mesures du nouveau gouvernement comme la loi de modernisation de la vie politique ou la suppression du jour de carence en cas de maladie.