ASSURANCE SCOLAIRE. Ce qu’il faut savoir
Alors que les enfants ont repris le chemin de l’école, lundi 4 septembre, nombre de parents s’interrogent sur la souscription d’une assurance scolaire. Celle-ci couvre les incidents occasionnés ou subis par les enfants scolarisés de la maternelle au lycée. Si elle n’est pas obligatoire pour assister aux cours ainsi qu’à toutes les activités prévues dans le programme, incluant le sport comme une sortie à la piscine par exemple, elle est en revanche exigée pour toutes les activités facultatives : activités périscolaires, sorties culturelles, classes de neige… Même chose pour les enfants qui déjeunent à la cantine ou profitent d’un service de garderie. L’assurance est, par ailleurs, vivement recommandée, garantissant les éventuels dommages causés ou subis par l’enfant : les blessures d’une bagarre, une paire de lunettes à remplacer, une chute à vélo entre l’école et la maison… Les contrats multirisques habitation ne couvrant que les dommages provoqués par votre enfant à d’autres personnes et aux biens qui l’entourent.
L’assurance n’étant pas obligatoire, il est possible de ne pas assurer l’enfant dès la rentrée. Cependant, il est préférable d’en souscrire une le plus tôt possible. De plus, si l’enseignement public ne peut imposer une protection, les établissements privés en revanche sont libres de fixer leurs conditions d’assurance. Il est donc préférable d’effectuer les démarches dès la rentrée.
Différentes formules
Ces polices peuvent être souscrites auprès de n’importe quel assureur. Les formules de base débutent autour de 10 € par an. Il s’agit généralement d’une assurance couvrant uniquement le temps scolaire et les trajets entre la maison et l’école. Pour une protection toute l’année, y compris pendant les vacances et les activités familiales, les formules peuvent atteindre 40 €. Par ailleurs, si plusieurs enfants sont assurés, les assurances pratiquent des réductions « familles ». De plus, si un des parents est déjà client de la société ou de la mutuelle, il est possible d’obtenir une remise. Là où les contrats diffèrent le plus, ce qui explique en partie les écarts de tarifs, c’est sur les garanties supplémentaires dont le champ d’action peut être très large. Cela va du soutien scolaire à domicile, à l’indemnisation pour un instrument de musique cassé ou volé, voire à une aide psychologique après un harcèlement ou un racket.