L’info DE LA SEMAINE
ARGENTEUIL. Les employés de Semperit ont un peu retrouvé le sourire, ils ont en effet remporté une première bataille juridique. Le tribunal civil de Pontoise avait été saisi fin juillet par les salariés qui contestent la mise en place du futur plan de sauvegarde de l’emploi. Semperit a, en effet, annoncé son intention de fermer à la fin de cette année cette usine qui fabrique des bandes transporteuses en caoutchouc. Soixante-quatre postes permanents seraient supprimés. L’activité commerciale demeurerait à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine). Pour l’entreprise, il s’agit de « sauvegarder la compétitivité » de la société en définissant une « nouvelle stratégie
industrielle », qui passe notamment par la « consolidation de toute la production européenne dans l’usine
polonaise du groupe ». Mercredi 30 août, le tribunal de Pontoise a relevé une irrégularité dans la procédure de consultation du comité d’entreprise préalable au plan de sauvegarde de l’emploi. L’employeur a fait savoir qu’il allait recommencer la procédure. Les salariés, quant à eux, toujours déterminés, annoncent la reprise des « Jeudis de
la colère » qui s’étaient arrêtés au mois d’août en raison de la suspension de l’activité de l’entreprise. Ils se rassembleront donc demain, jeudi 7 septembre, devant l’usine.