La ministre à la rentrée du lycée
Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur s’est rendue, le 8 septembre, au lycée polyvalent Gustave-Monod, pour assister à la rentrée des élèves.
« Accompagner les jeunes vers la réussite, telle est la raison de ma visite », a aussitôt fait savoir la ministre, au moment d’engager le débat avec des élèves du lycée polyvalent. Frédérique Vidal est allée à la rencontre des élèves du lycée polyvalent, guidée par le proviseur de l’établissement, Philippe Bonnevile. La ministre a tout d’abord traversé les différents ateliers de l’établissement, spécialisé dans les bacs pros de technique de l’usinage. À l’écoute des lycéens et de leurs enseignants, la ministre a souhaité prolonger les discussions par une table ronde. « N’hésitez pas, parlez-moi, livrez-vous », a-t-elle insisté.
Trouver des stages
« L’une des difficultés que rencontre l’élève est de trouver un stage en entreprise », a souligné un enseignant, en amorce du débat. Un message entendu par la membre du gouvernement. « L’idée est aussi de casser la représentation que l’on se fait de la filière technique professionnelle, trop souvent associée à des études pour garçons », a tenu à expliquer un enseignant en présentant deux lycéennes. « J’ai dû convaincre mes parents de m’engager en filière professionnelle », explique Émilie, élève qui a motivé son choix devant la ministre. « Certains parents ont des représentations qui sont parfois un peu datées », a souligné la ministre. « Nous avons de moins en moins d’élèves par défaut en filière pro. Ce sont de plus en plus des volontaires », confie un enseignant, à la ministre très à l’écoute.
« On a constaté qu’il y avait une grande marche entre le Bts et le bac pro, il faudrait insérer une contremarche entre les deux », souligne un professeur. Une problématique que Frédérique Vidal a comprise. « Il manque un palier intermédiaire. Cela pourrait se faire en plaçant une personne qui comprenne d’où l’élève vient et où il peut aller », a-t-elle suggéré. « C’est la problématique que rencontre le monde de l’enseignement entre les différents niveaux d’études. Il faut que l’accompagnement se poursuive », a-t-elle exprimé.