L'Éclaireur de Châteaubriant

La pluie et la boue se sont invitées sur le circuit Bernard Sellier, les spectateur­s ont sorti le parapluie

- • Alexandre BROSSAIS

La boue et les trombes d’eau ont balayé la poussière qui s’entravait les années précédente­s dans la visière des pilotes, sur le pare-brise des bolides et dans les yeux des spectateur­s. Signe d’une météo de saison, avec ses chaleurs et rayons de soleil.

Autocross de Saint-Vincent-des-Landes : des courses dans la boue

Mais ce samedi 4 et dimanche 5 mai 2024, le circuit d’autocross Bernard Sellier, à Saint-Vincentdes-Landes (Loire-Atlantique), a été le théâtre de courses d’autocross, comptant pour la seconde manche du Championna­t de France d’autocross, dans des conditions dantesques.

La pluie abondante a été la cause de plusieurs sorties de piste. En demi-finale, le pilote Valentin Clouzot a payé les frais d’un circuit plein de gadoue.

« J’ai trop glissé et je suis parti en tête-à-queue. J’ai anéanti toutes mes chances de podium à cause de cette erreur », souffle le concurrent français, encouragé malgré tout par les spectateur­s courageux, vêtu pour la plupart d’une tenue de pluie.

Des spectateur­s heureux… Même sous la pluie

C’est le cas de Vincent, venu encourager un ami. « On a connu mieux pour suivre une course de voiture », admet-il. « Mais c’est comme ça, on fait avec », ajoute celui qui est arrivé sur place ce dimanche 5 mai 2024.

Un peu plus loin, Clara, s’est déplacée « pour le plaisir des courses. » Une compétitio­n d’autant plus intéressan­te selon elle, car « il y a plus de spectacle quand cela se déroule dans la boue ».

Que ce soit pour les pilotes, les organisate­urs de la course et le public, cette 50e édition ne laissera pas indifféren­te.

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