L'Éclaireur de Châteaubriant

L’école des jeunes sapeurspom­piers a déjà formé 200 soldats du feu

L’école de jeunes sapeurs-pompiers du Pays des 3 Rivières a été créée en 1996 et a formé environ 200 jeunes sapeurs-pompiers, selon le président de l’associatio­n.

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Son siège social est à Blain et l’école accueille des jeunes de 14 à 18 ans. Magali Guiho, sapeur-pompier à Plessé et à Blain et Éric Michel, pompier à Vigneux de Bretagne, sont formateurs à l’école.

« Les écoles de jeunes sapeurs-pompiers disparaiss­ent de plus en plus »,

constatent-ils. Une disparitio­n que les formateurs expliquent : « pour être formateur à l’école, il faut de la disponibil­ité. Aujourd’hui, un sapeur-pompier volontaire doit gérer sa vie profession­nelle, sa vie privée et son temps en tant que pompier. Si on rajoute de l’encadremen­t, ce n’est pas simple. Il faut de la disponibil­ité. »

Aujourd’hui, dix jeunes sont en formation à l’école. « Ce sont des sessions de quatre ans. Celle-ci se terminera en juin 2025. “

Magali Guiho indique qu’au départ de la session, ils étaient plus nombreux.

‘ Certains arrêtent en cours de route à la suite de déménageme­nts ou pour leurs études. ’ Les sessions de quatre ans permettent aux jeunes de découvrir le métier de sapeur-pompier, d’avoir des connaissan­ces théoriques.

” Ça, c’est dans un premier temps. Ensuite, on est plus dans la pratique avec des manoeuvres avec les tuyaux, cordages, lances, échelles, groupe électrogèn­e, appareil respiratoi­re. On leur enseigne aussi les premiers gestes de secours. »

La quatrième année est l’année du brevet. Un brevet qui permet aux jeunes sapeurspom­piers d’être pompiers volontaire­s. « Ça facilite leur entrée dans une caserne. Ils auront quelques modules pour être engagés » dit Eric Michel.

« Une fois le Brevet en poche, on n’est pas obligé d’entrer directemen­t chez les pompiers. Ils peuvent finir leurs études », ajoute Magali Guiho.

Certains deviennent sapeurs-pompiers profession­nels, d’autres gendarmes, d’autres sont dans la protection. On peut tout à fait rejoindre un centre de secours comme volontaire plusieurs années après. «

Avant d’obtenir le brevet, les candidats passent plusieurs étapes.

» Ils ont des épreuves sportives comme le deux km en 12 minutes, la piscine, le parcours sportif sapeurspom­piers (PSSP), mais aussi des épreuves théoriques, un QCM, et des épreuves pratiques. Établissem­ent de tuyau, port de l’ARI (appareil respiratoi­re isolant), manipulati­on des échelles, lot de sauvetage et de protection contre les chutes (LSPCC), mise en oeuvre du groupe électrogèn­e, pompe électrique, éclairage et moto pompe. «

La formation de quatre ans donne tous les outils pour devenir sapeur-pompier volontaire.

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L’Éclaireur de Châteaubri­ant Les jeunes ont passé une formation pour devenir sapeur-pompier.

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