Il reste peu d’espoir

Une vingtaine de parents d’élèves de l’école Cozette se sont mobilisés jeudi 1er février pour contester la suppression d’une classe de primaire à la rentrée prochaine. L’inspection académique les a reçus le lendemain.

Devant l’école primaire Jeanine Cozette, une vingtaine de parents d’élèves manifestaient contre la fermeture d’une classe annoncée par l’académie fin janvier. Cette fermeture, si elle est confirmée, sera effective dès la rentrée prochaine. Une décision qui révolte les parents : « On ne peut pas laisser nos enfants à 25 par classe, lance Hélène Desenclos, représentante des parents d’élèves et maman du petit Gabriel, élève de CE1. L’an prochain, il y aura 50 élèves en primaire. » Une situation qu’ils ne comprennent pas d’autant que des travaux sont en cours depuis novembre dernier à l’école maternelle pour réunir les deux établissements rue Dalhausen : 205 m2 sont ajoutés au bâtiment existant, le chantier a nécessité un investissement de 570 000 €. Les élus ont lancé une pétition lors du dernier Conseil municipal, le 19 janvier. Une centaine de signatures a été récoltée, elle est consultable sur le site mesopinions.com.

Après leur première matinée de manifestation, où les cours ont tout de même été assurés, les parents ont obtenu une entrevue à l’inspection académique d’amiens pour évoquer la fermeture de la classe. Elle et Grégory Liebert, président des parents d’élèves aultois, se sont rendus à Amiens avec un conseiller municipal pour défendre le maintien de la classe. C’est très déçus qu’ils sont sortis du bureau : « Il nous a fait comprendre que quoi que l’on fasse, ça ne changera pas sa décision. Il dit qu’il n’y a pas assez d’enfants à Ault, qu’on est en dessous de la moyenne, raconte Grégory Liebert. Pour lui, la fermeture est maintenue. » Le verdict final de l’inspection académique tombera vendredi 9 février.

Parents, enfants et élus espèrent le maintien de la 3e classe de primaire.