Villas-Boas, l’insatisfait
Dans une interview accordée à O Jogo, quotidien sportif de référence dans le nord du Portugal, et publiée le 1er janvier, celui qui se voit un jour prendre les rênes du FC Porto a disserté sur le foot moderne. Il a ainsi comparé « le régime présidentialiste des clubs portugais » , où « le poids institutionnel est important » , à celui en vigueur en Provence. « Dans mon parcours à l’OM, il y a beaucoup de situations où il aurait été important d’avoir une référence, de savoir exactement ce que veut celui qui commande. »
Alors que sa relation avec Jacques-Henri Eyraud reste fraîche et qu’il évoque souvent son rapport direct à Frank McCourt, le technicien, libre en juin, est resté prudent sur sa prolongation : « On en est au même stade. Les deux parties se renvoient la balle. Avec la crise, l’OM veut revoir tous les contrats de travail du club, du staff et de l’équipe, et ne veut pas se positionner sur combien il va falloir dépenser pour prolonger un entraîneur. » En privé, il s’est dit peu soutenu sur une partie de sa passe d’armes avec un journaliste de la Provence, le mois dernier, et a vu que le club, via un communiqué de son Comité social et économique, avait été plus prompt à défendre le président Eyraud, le 29 décembre, à la suite d’un article du même quotidien.