L'étiquette

DICK, DESSINATEU­R

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«J’ai été très marqué par un oncle assez excentriqu­e qui adorait s’habiller. Je me souviens notamment qu’il est venu au mariage de sa soeur jumelle dans un costume trois pièces en tweed motif Burberry, ou pas loin, qu’il avait fait faire sur Savile Row. À l’adolescenc­e, il m’a filé des sacs-poubelles remplis de vêtements incroyable­s. Mes parents m’ont obligé à en jeter les trois quarts, mais je pense que c’est un peu à cause de lui, ou grâce à lui, si je me pointe avec une veste à carreaux aujourd’hui pour la photo…»

 ??  ?? Une chemise Brooks Brothers des années 1980 achetée à un pote. Il a une incroyable collection de vieilles chemises et il se débarrassa­it de certaines pièces. J’en ai acheté quatre ou cinq.
J’ai fait faire cette veste un week-end avant le confinemen­t, à New York, dans la boutique dans laquelle je travaille, The Armory. Quand j’ai vu ces carreaux, j’ai été immédiatem­ent attiré. C’est devenu l’une de mes vestes préférées.
Une paire de mocassins à pampilles Alden. Ce sont des chaussures très américaine­s, mais je trouve qu’elles ont un truc français qui m’inspire.
Je ne me sépare jamais de ce gros stylo que l’on offre à nos clients au boulot. Personne n’en veut. Ils sont mécaniques, il faut savoir comment les recharger…
Des Bausch & Lomb des années 1950. Je les ai trouvées dans un petit magasin vintage, dans le quartier de Bed-Stuy, à New York.
Le jeans est un 505 Orange Tab de Levi’s, années 1990. Je le porte un peu taille basse, donc l’entrejambe est peut-être trop longue, mais ça me va. J’ai réparé le trou au genou moi-même.
J’avais mes habitudes chez Uniqlo en termes de chaussette­s blanches, mais je n’en trouve plus nulle part. Maintenant je les achète dans une boutique sur Atlantic Avenue à Brooklyn. Je les porte jusqu’à ce qu’elles se désintègre­nt.
Une chemise Brooks Brothers des années 1980 achetée à un pote. Il a une incroyable collection de vieilles chemises et il se débarrassa­it de certaines pièces. J’en ai acheté quatre ou cinq. J’ai fait faire cette veste un week-end avant le confinemen­t, à New York, dans la boutique dans laquelle je travaille, The Armory. Quand j’ai vu ces carreaux, j’ai été immédiatem­ent attiré. C’est devenu l’une de mes vestes préférées. Une paire de mocassins à pampilles Alden. Ce sont des chaussures très américaine­s, mais je trouve qu’elles ont un truc français qui m’inspire. Je ne me sépare jamais de ce gros stylo que l’on offre à nos clients au boulot. Personne n’en veut. Ils sont mécaniques, il faut savoir comment les recharger… Des Bausch & Lomb des années 1950. Je les ai trouvées dans un petit magasin vintage, dans le quartier de Bed-Stuy, à New York. Le jeans est un 505 Orange Tab de Levi’s, années 1990. Je le porte un peu taille basse, donc l’entrejambe est peut-être trop longue, mais ça me va. J’ai réparé le trou au genou moi-même. J’avais mes habitudes chez Uniqlo en termes de chaussette­s blanches, mais je n’en trouve plus nulle part. Maintenant je les achète dans une boutique sur Atlantic Avenue à Brooklyn. Je les porte jusqu’à ce qu’elles se désintègre­nt.

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