«Mon premier choc stylistique, c’est à 8 ou 9 ans: la déferlante fluo, les couleurs vives, très surf. Je me souviens de t-shirts Ocean Pacific noirs avec des imprimés fous. J’avais aussi des baskets L.A. Gear, celles avec les lumières qui clignotaient à l’arrière. J’ai mal à la tête en y repensant. Mais même si mon goût a évolué, heureusement, j’ai toujours cette conviction que les vêtements doivent d’abord être une source de plaisir. Tout ça est fondamental, mais pas très sérieux…»
Mon placard est rempli de pantalons taille haute. Celui-ci, de chez RRL, est inspiré des années 1940. J’ai longtemps bossé chez Ralph Lauren, il a une vraie valeur sentimentale.
Des Florsheim vintage. Je les ai achetées sur eBay il y a dix ans. Made in
USA, look ringard. Parfait.
Un t-shirt Globe-Trotter des années 1980, acheté il y a dix ans dans une boutique de Nolita à New York. Je l’ai porté un jour pour un rendez-vous avec Ralph Lauren, et il l’a bien aimé. Depuis je ne l’ai jamais lâché, évidemment.
Un vieux blouson de travail made in USA. Il y avait une tonne de patchs dessus, je les ai tous enlevés. À la place, j’y ai accroché des pin’s d’équipes de basket de fac.
Les chaussettes blanches sont incontournables dans le style Americana. Je les porte indifféremment en baskets ou en souliers.