L'étiquette

DOMINIQUE, PRODUCTEUR

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«Je m’intéresse aux fringues depuis l’adolescenc­e, ça ne m’est jamais passé. Avec l’argent des Nuls, j’essayais de très bien m’habiller, mais il fallait que ce soit toujours sur mesure parce que j’étais très gros. Ces deux dernières années, je suis passé de 120 à 74 kilos. Du coup, je redécouvre les joies des achats en boutiques. Depuis quelque temps, je me suis mis à porter des cravates avec tout, tout le temps. Ça rend les gens dingues, parce que plus personne n’en porte aujourd’hui. C’est le côté punk de la cravate.»

Une veste en cachemire et laine de la marque italienne Pini Parma. Un véritable doudou. Je l’ai achetée à Paris, en passant par hasard devant la boutique.

Un jour, je suis tombé sur une photo de l’ancien footballeu­r italien Andrea Pirlo habillé d’un gilet sans manches orange sous une veste en princede-galles. Il me fallait le même. J’ai trouvé celui-là chez The Armoury. Je l’aime beaucoup, et j’assume très bien son côté ringard.

Un chino Ralph Lauren, avec un revers de 5 cm. Dur de faire plus classique. Je sais ce qui me va chez Ralph, je ne tente jamais d’extravagan­ce. Le chino oui. Le blazer et la cravate club, aussi.

À cause de mon handicap, je ne peux pas porter de chaussures à talon. Il me faut des chaussures plates. Je porte ces Bexley qui ont au moins le mérite de ne pas être très chères. Mon cordonnier a remplacé la semelle en cuir par une semelle gomme, pour plus de confort.

Une chemise en chambray Daniel Lévy sur mesure. Je connais le créateur depuis notre rencontre dans sa première boutique parisienne, Liste Rouge, il y a plus de vingt ans. C’est devenu un ami.

Une Drake’s achetée chez Beige Habilleur, à Paris. J’ai découvert Drake’s il y a trois ans et, depuis, je ne peux plus m’en passer, surtout les collection­s sorties entre 2016 et 2018. Je cherche leurs pièces en seconde main sur Vestiaire Collective.

Cette Jaeger-lecoultre a une petite histoire. Elle a d’abord été portée par Pascal Elbé dans le film Mes amis,

mes amours, que j’ai produit. Je l’ai rachetée à la production quand ma femme était enceinte de notre premier enfant. En perdant du poids, mon poignet a maigri lui aussi. Aujourd’hui, je ne peux plus porter de grosses montres. Celle-ci est parfaite.

Un jour, un très bon ami italien m’a dit que l’on ne devait jamais montrer ses mollets en public. Depuis, je ne porte que des mi-bas de chez Mes Chaussette­s Rouges.

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