L'étiquette

WALTER, CRÉATEUR

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«La famille Breuer confection­ne des cravates depuis 1892. Nous avons commencé à Vienne, en Autriche, puis nous nous sommes installés à Nice, en 1951. Depuis maintenant une vingtaine d’années, je développe du prêt-à-porter. Alors forcément, je porte beaucoup de choses de la marque. Tout est fabriqué en Italie, dans un style French Riviera des fifties. C’est l’objectif en tout cas (rires).»

Un pull en cachemire. Je porte beaucoup de cachemire. Aujourd’hui, même mes chaussette­s sont en cachemire (rires).

Un Breuer, un grand classique revisité. Il est en velours de laine et en cachemire à côtes. Il est extrêmemen­t souple, et facile à porter. Je le mets énormément en hiver.

Pendant longtemps, j’ai eu deux Rolex Daytona. L’une fond coquille d’oeuf, et l’autre fond noir. Je me les étais offertes parce que je suis fan de sport automobile. J’ai d’ailleurs participé aux 24 Heures du Mans en 1992, au volant d’une Peugeot 905 Spider… Mais ici, je porte une Rolex Submariner achetée chez l’horloger parisien Antoine de Macedo. Il faudrait sans doute que je me mette à la plongée.

Souvent, les hommes pensent qu’ils étouffent à cause de leur noeud de cravate. Mais le problème, c’est généraleme­nt un col de chemise trop raide. Ici, le col a une triplure très souple (ndlr : la triplure est la matière entre le tissu du col et la doublure pour plus de confort.) Je ne le sens pas du tout.

Depuis l’adolescenc­e, je porte des pantalons cinq poches blancs. Même au ski, à la montagne, j’en porte, sans me poser trop de questions. Pour moi, le blanc c’est la lumière dans l’habillemen­t masculin. À l’inverse, je n’aime pas le noir. Il n’y a jamais de noir parmi les collection­s Breuer. C’est un parti pris.

Je n’aime pas les chaussures italiennes trop fines. Je préfère les américaine­s. J’ai acheté cette paire d’alden aux États-unis, lors de mon dernier voyage à New York. Veau velours, semelle «commando», mon genre de chaussures.

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