Conduite sans permis, stupéfiants, vitesse... cinq automobilistes condamnés
Deauville : un chauffeur de taxi condamné
Le gérant d’une entreprise de taxis de la Côte fleurie âgé de 57 ans a été jugé pour conduite d’un véhicule malgré la suspension de son permis prononcée environ 3 mois avant les faits. Début juin 2023, il avait été contrôlé au Mans à la vitesse de 183 km/h sur une départementale limitée à 80 km/h. « J’étais sur le circuit des 24 heures » , précise-t-il.
Ce grand excès de vitesse lui a valu une suspension administrative du permis dans l’attente de son procès. À peine 3 mois plus tard — le 6 septembre — il a été contrôlé par les policiers de Deauville à proximité de la gare SNCF. Il venait de prendre en charge un invité prestigieux du festival du cinéma américain pour le conduire à l’hôtel Barrière Le Normandy. « Je n’avais que 700 m à faire et je n’ai commis aucune infraction » , se défend- il. « Vous n’aviez pas le droit de conduire » , le reprend le président.
Le quinquagénaire est condamné à 100 jours-amende à 10 €. Le juge rejette la demande d’exclusion de la mention de cette condamnation au bulletin
danns n°2 de son casier judiciaire dans la mesure où il a déjà bénéficié de cette mesure en 2019. Son véhicule lui sera restitué.
Trouville-sur-Mer : cocaïne en récidive
Un homme de 49 ans convoqué à l’audience de jeudi a envoyé un courrier au tribunal pour demander le renvoi de son affaire au motif qu’il rencontrait un problème de santé. Ayant « oublié » de joindre un certificat médical à son courrier, sa demande a été rejetée. Titulaire d’un casier judiciaire fourni d’une douzaine de mentions, le quadragénaire poursuivi pour récidive de conduite sous stupéfiants — cocaïne —, sans assurance et avec un permis de conduire non prorogé à Trouville a été condamné à 8 mois de prison et à une amende contraventionnelle de 135 €. Son permis est annulé et il devra attendre un mois avant de pouvoir le repasser.
Lisieux : cannabis et conduite sans permis
Un père de famille a comparu pour conduite d’un véhicule malgré la suspension de son permis de conduire, circulation sans assurance et récidive de conduite en ayant consommé des produits stupéfiants pour avoir été condamné le 25 avril 2023 pour les mêmes faits.
L’homme de 25 ans dont le permis était suspendu depuis le 13 septembre 2023 dit avoir « repris » le cannabis le weekend précédant le contrôle routier auquel il a été soumis le 4 octobre 2023 à Lisieux.
Le tribunal le condamne par défaut à 3 mois de prison avec sursis et constate l’annulation de son permis de conduire. Il devra attendre un mois avant de pouvoir se présenter aux épreuves.
Saint-Pierre-en-Auge : stupéfiant en récidive
Testé positif au cannabis, l’homme de 26 ans dit avoir fait « une grosse soirée » le weekend précédant le contrôle routier mis en place le 13 novembre 2023 à Saint-Pierre-en-Auge. Si l’analyse n’a pas révélé avec exactitude la présence de cannabis — dont il dit avoir fumé un seul joint —, en revanche, la présence de cocaïne qu’il nie avoir consommée est indiscutable.
Le prévenu est condamné à 3 mois de prison assortis d’un sursis probatoire pendant 2 ans avec obligation de soins et de passer les épreuves du permis après un délai d’un mois. En effet, l’homme se trouvant en état de récidive légale au terme d’un jugement rendu le 30 novembre 2021 par le président du tribunal de Lisieux, son permis est annulé automatiquement.
La Boissière : vitesse et héroïne
Circulant à environ 140 km/h le 1er novembre 2023 à La Boissière sur une route en travaux limitée à 60, un automobiliste de 45 ans a fait l’objet d’un contrôle par l’équipage de gendarmes qui le suivait. Testé positif à la cocaïne et aux opiacés, il conteste avoir consommé de l’héroïne. En revanche, il reconnaît avoir pris de la « poudre banche » une quinzaine de jours avant les faits. Quant à sa vitesse excessive, il explique que la Peugeot de 180 chevaux prêtée par un copain est équipée d’une boîte de vitesses automatique. « On ne se rend pas compte » , souffle-t-il.
Il est condamné à une amende délictuelle de 800 € et une amende contraventionnelle de 135 €. Son permis de conduire est suspendu pendant six mois, couverts par la suspension administrative prononcée par le préfet.