L'Éveil de Lisieux

Les élèves de maternelle de l’école privée de Thibervill­e montent à cheval

Depuis mars, le haras Les chevaux de Marolles accueille pendant 10 semaines les élèves de maternelle de l’école Notre-Dame du SacréCoeur de Thibervill­e.

- • Carla DELLA VEDOVA

Bottes aux pieds, bombes sur la tête et sourires aux lèvres, les 49élèves, de la toute petite section à la grande section, de l’école privée Notre-Dame du Sacré-Coeur sont prêts à monter sur leur poney.

Un sport peu représenté à l’école

Initiée cette année par la cheffe d’établissem­ent Mélanie Godard, cette classe transplant­ée sportive vise à « découvrir une pratique sportive officielle des Jeux olympiques que les élèves ne peuvent pas exercer à l’école, à connaître les métiers autour du cheval, à être en contact avec l’animal et surtout à développer leur confiance en eux » . Le choix du haras n’a pas été fait au hasard: « Nous l’avons choisi puisqu’il est agréé par l’Éducation Nationale et il n’est situé qu’à une dizaine de minutes en bus de l’école. »

Ce n’est pas la première fois que l’établissem­ent propose à ses élèves des activités sportives peu répandues en milieu scolaire. L’année dernière, il avait amené le cirque caennais Borsberg à s’installer dans sa cour.

Une séance par semaine

Les enfants ont une séance par semaine pendant 10 semaines. « On a fait le choix de rester toute la journée sur le site. Le matin, les plus jeunes s’occupent du cheval, le montent, écoutent des contes liés aux chevaux et ont classe dans le ranch. L’après- midi, c’est au tour des grands. Les petits, eux, font la sieste » , explique la directrice de l’établissem­ent, réquisitio­nnée pour tirer un poney lorsque les petits montent à cheval. À la fin de l’année scolaire, les enfants devront réaliser une représenta­tion devant les familles afin de montrer ce qu’ils ont appris durant ces nombreuses séances.

Coût total de cette initiative : 11 231 €. « Nous avons obtenu l’aide de l’APEL (associatio­n des parents de l’enseigneme­nt libre) et nous avons demandé des subvention­s auprès de multiples structures, afin que les familles n’aient pas un montant trop élevé à régler. »

L’histoire ne semble pas s’arrêter là puisque l’école souhaite renouveler le partenaria­t avec le haras tous les 4ans.

 ?? ?? Ces jeunes élèves de l’école Notre-Dame du Sacré-Coeur passent une journée par semaine au haras « Les chevaux de Marolles ».
Ces jeunes élèves de l’école Notre-Dame du Sacré-Coeur passent une journée par semaine au haras « Les chevaux de Marolles ».

Newspapers in French

Newspapers from France