Anglais : English every day à l’école René Bellanger
Se saluer, écrire la date, compter, faire du sport ou des arts, jouer à des jeux de société… Tant de choses que les élèves de l’école René-Bellanger de Bosroumois faisaient et font toujours, à une différence près : depuis le début de l’année, c’est en anglais.
De l’anglais au quotidien
L’équipe pédagogique a, en effet, adopté le projet « Immersion en anglais du CP au CM2 », qui a pour but d’améliorer le niveau des élèves en faisant de l’anglais leur quotidien, et non plus un moment de cours isolé. « Nous souhaitions proposer une pratique ambitieuse de l’anglais. L’objectif est de permettre à nos 280 élèves de viser des classes internationales, et ainsi ne pas être freinés par la barrière de la langue. C’est aussi leur assurer une mobilité et des ambitions qui manquent quelques fois à nos enfants », explique Laurence Boulenger, directrice de l’école élémentaire.
Jeudi 11 avril, elle a accueilli Christine Gavini-Chevet, rectrice de Normandie. L’immersion concerne tous les élèves de l’école, des plus petits aux plus grands. Ce jeudi, des collégiens de l’établissement Jean de la Fontaine à Grand Bourgtheroulde étaient présents pour animer des ateliers en anglais auprès des écoliers. « Nous avons décidé de travailler ensemble, car il nous semblait intéressant de proposer aux collégiens et aux élémentaires de se rencontrer pour des échanges culturels et linguistiques. Le but étant de parler, d’échanger, et de responsabiliser les collégiens qui prennent en charge nos classes, de la préparation à l’animation en classe », explique la directrice.
Un échange avec les collégiens
L’immersion concerne les élèves, mais aussi l’équipe pédagogique, des enseignants aux accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH), qui participent à des ateliers de conversation anglaise sur leur temps personnel une fois par semaine. « C’est Elizabeth Doubet de Hooray English qui intervient. Nous discutons, préparons les jeux de société, lectures d’albums, etc., nous en profitons aussi pour lui demander quand nous ne savons pas traduire une consigne de classe ou de vie scolaire. »
Le projet est financé par l’État à travers le Fonds d’Innovation Pédagogique, et cofinancé par la commune : 26 880 € alloués par la commission académique CNR (quinze tablettes, une valise de baladodiffusion, un tableau numérique interactif, murs sonores, pinces enregistreuses, micros, casques, fonds documentaire, affiches et jeux de société en anglais) et 26000 € financés par la commune (intervenante anglophone, un tableau numérique interactif dans chaque classe, déplacements au collège).
Pour la directrice, l’objectif est que les élèves « prennent plaisir à pratiquer l’anglais de plus en plus naturellement. Et lorsque nous nous adressons à eux en anglais, ils tendent davantage l’oreille, ce n’est pas négligeable ».