L'Éveil de Pont-Audemer

Miss France 2024 bientôt en dédicace à Intermarch­é : «Malgré les critiques, je reçois énormément d’amour»

Ève Gilles, 20 ans et sacrée Miss France 2024 en décembre, sera présente samedi 18 mai de 14 h à 17 h dans la galerie d’Intermarch­é à Pont-Audemer pour une séance de dédicaces. L’Éveil de Pont-Audemer a pu l’interviewe­r avant sa venue.

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L’Intermarch­é de Pont-Audemer va recevoir pour la première fois (hormis les auteurs en dédicace) une personnali­té connue, et pas des moindres : Miss France 2024. Élue en décembre 2023, Ève Gilles, 20 ans, sera présente le samedi 18 mai de 14 h à 17 h dans la galerie marchande pour rencontrer le public, faire et signer des photos.

Une opération qui permet au magasin de se faire connaître davantage, et aux personnes intéressée­s de voir et d’adresser quelques mots à la jeune femme. Afin d’annoncer sa venue le 18 mai, L’Éveil de Pont-Audemer a pu échanger quelques mots avec Ève Gilles. Les voici.

➜ Est-ce que vous êtes déjà venue en Normandie, et qu’est-ce que vous pensez de la région ?

Je suis déjà venue de nombreuses fois en Normandie et j’adore cette région, j’étais venue avec mes parents du côté du Mont-Saint-Michel et on était passés par Honfleur, c’est vraiment une région très agréable.

➜ Vous venez le 18 mai à Pont-Audemer, à l’Intermarch­é pour une séance de dédicaces. Qu’est-ce que vous avez envie d’apporter aux gens qui vont venir vous rencontrer ce jour-là ?

Pour moi, Miss France, ça représente toujours un peu de féérie, de bonheur. C’est une parenthèse dans la vie des gens donc, j’ai envie qu’ils soient heureux et j’espère qu’ils repartiron­t avec de très bons souvenirs.

➜ Est-ce que vous vous attendiez à recevoir autant de critiques sur votre physique ? Et qu’est-ce que ça révèle de notre société, à votre avis ?

Je pense tout simplement qu’aujourd’hui, les réseaux sociaux sont une part importante pour énormément de monde et on se permet beaucoup de choses sur les réseaux sociaux, mais pour autant, dans la vraie vie, ce n’est pas du tout pareil. Tout ce qui se passe sur les réseaux sociaux, ce n’est absolument pas le reflet de la réalité. Dans les séances de dédicaces, dans les rencontres, dans les foires, peu importe ce que je fais, ce n’est que du positif et de l’amour.

En ce moment, j’ai une vague d’amour sur les réseaux parce qu’on se rend compte que ça a été trop loin. Je pense que les gens se rendent juste plus compte de ce qu’ils font. On pense souvent que, sur Internet, on est une personne parmi les autres, mais pas du tout.

➜ Depuis votre élection, comment faites-vous pour vous protéger des messages, paroles ou actes déplacés ?

Je pense que c’est mieux de simplement éviter de regarder les réseaux, et c’est aussi d’avoir un accompagne­ment par la parole, de parler avec notre entourage. Parler, ça libère l’esprit, donc moi, j’en ai énormément parlé, que ce soit à mes parents, à mes amis, ou même à la société Miss France. Tous m’accompagne­nt dans le bon sens, ça me permet de me libérer de tout ce qui se passe. Après, malgré toutes les critiques que je reçois, je reçois aussi énormément d’amour, donc je me concentre sur le positif, sur ce que les personnes ont à m’apporter.

➜ Vous envisagiez de vous engager contre le harcèlemen­t. Est-ce que vous avez fait des actions, justement, dans ce sens-là ?

Justement, on est en train de voir comment faire une grosse opération. Ça passera par des rencontres, par des sensibilis­ations. De la même manière, on a réussi à faire une grosse opération pour les mathématiq­ues. On va essayer de faire la même chose avec le harcèlemen­t, mais on ne veut pas prendre ça à la légère c’est pour ça qu’on prend notre temps, pour faire quelque chose de très calculé, parce qu’on veut que ce soit bien fait et que ce soit un message fort, pour qu’il soit réellement entendu.

➜ Vous faites des études pour devenir statistici­enne. Est-ce que vos plans de carrière ont évolué depuis votre élection ?

J’irai au bout de mes études, peu importe ce qu’il arrive, mais après, je ne suis pas encore devin et je ne sais pas ce que l’avenir a à m’apporter, et peut-être que j’aurai un autre choix de carrière. Chacun peut décider au moment venu de choisir de rester, de partir, ou de faire ce qu’il a envie de faire, et pour l’instant, j’ai 20 ans, bientôt 21, et j’ai encore pas mal de temps avant de décider de ce que je ferai dans le monde.

Propos recueillis par Emma Grivotte

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