L'Éveil de Pont-Audemer

Retour en images : la fête de l’Étampage est un hymne de nos campagnes

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Le mercredi 1er mai, la fête de l’Étampage du Marais Vernier a profité de la clémence du ciel. Jusque vers midi, on pouvait déambuler entre les étals de la foire à tout, prendre un verre à la terrasse de l’Auberge de l’Étampage ou faire un tour avec les calèches de Roulotte en Seine.

Vers 10 h 30, Muriel Mironneau, la nouvelle présidente du comité des fêtes, a déclaré ouverte la cérémonie en présence d’un nombreux public. Claude Blondel, ancien président du comité et ancien maire de la commune a retracé avec engouement l’historique de la manifestat­ion.

Au temps où le village possédait des prés communaux, le marquage au fer des bêtes d’un M et d’un V, permettait de repérer celles qui étaient autorisées à paître sur ces terrains. Chaque éleveur amenait ses bêtes à pied. « Il y avait plusieurs centaines de bêtes, mais aucun spectateur », a précisé Claude Blondel. C’est quand il y a eu moins d’éleveurs, donc moins de vaches, que ce qui était un passage obligé est devenu un spectacle.

Le traditionn­el défilé des politiques

Les élus en font partie. Ils s’étaient déplacés en nombre. On remarquait bien sûr des élu(e)s du Départemen­t : Marie Tamarelle-Verhaeghe, Alexandre Rassaërt, (président du Départemen­t), Thomas Elexhauser et Sylvain Bonenfant ; le député Kevin Mauvieux et le sénateur Hervé Maurey étaient également de la partie et s’apprêtaien­t à manier le fer avec dextérité, au son de l’accordéon de Patrick Perdrix. Mais c’est naturellem­ent William Calmesnil, maire du Marais Vernier, qui devait ouvrir le bal. Les vaches provenaien­t des exploitati­ons de Claude Samson et Dimitri Guérard et les ânes, qui sont marqués aux sabots, de chez Patrick Pilon.

Un marquage indolore

Le marquage se fait sur les cornes de l’animal et reste indolore à condition de ne pas être fait trop près de la tête. Le mieux pourvu en cornes était sans conteste un boeuf écossais venu des courtils de Bouquelon de Thierry Leconte. De nos jours, les vaches sont de plus en plus souvent privées de leurs cornes, pour éviter qu’elles se blessent entre elles. Trouver des vaches munies de leurs cornes est une des difficulté­s que doivent résoudre chaque année les organisate­urs. « Si ça continue, disait un spectateur, on sera obligé de faire l’étampage avec les escargots. »

Pour clore la journée, un repas dansant préparé par le comité des fêtes et dont Claude Blondel et Patrick Perdrix assuraient l’ambiance musicale, accueillai­t le midi 150 convives dans la salle communale.

 ?? J-F.T ?? Malgré une météo capricieus­e, le public était encore venu nombreux pour cette nouvelle édition de la fête de l’étampage.
J-F.T Malgré une météo capricieus­e, le public était encore venu nombreux pour cette nouvelle édition de la fête de l’étampage.
 ?? J-F.T ?? Les calèches de Roulotte en Seine normande ont remporté leur succès.
J-F.T Les calèches de Roulotte en Seine normande ont remporté leur succès.
 ?? J-F.T ?? Ce tracteur Ferguson de 1956 fonctionne encore et a suscité la curiosité.
J-F.T Ce tracteur Ferguson de 1956 fonctionne encore et a suscité la curiosité.
 ?? J-F.T ?? Le président du Départemen­t, Alexandre Rassaërt, a participé au marquage des bêtes.
J-F.T Le président du Départemen­t, Alexandre Rassaërt, a participé au marquage des bêtes.
 ?? J-F.T ?? L’accordéoni­ste Patrick Perdrix n’oublie jamais son instrument lorsqu’il se déplace à la fête de l’étampage.
J-F.T L’accordéoni­ste Patrick Perdrix n’oublie jamais son instrument lorsqu’il se déplace à la fête de l’étampage.
 ?? J-F.T ?? Claude Blondel, ancien maire du Marais Vernier, toujours aux manettes de l’organisati­on.
J-F.T Claude Blondel, ancien maire du Marais Vernier, toujours aux manettes de l’organisati­on.

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