Le mur de soutènement de la route départementale 33 est terminé
Pour éviter que le talus s’effondre sur la route, le Département a créé un mur de soutènement. Après un mois et demi de travaux, le mur est maintenant terminé.
Après six semaines de travaux, le mur est maintenant terminé sur le bord de la route départementale 33, près de Ferrière-Saint-Hilaire. Le jeudi 2 mai dernier, l’heure était à la réception des travaux, finis le 15 avril. Un chantier sécurisant aussi bien pour la commune, le Département, que pour les voisins vivant audessus de la route, Jean-Pierre et Evelyne Fuster.
Un talus dangereux
Si certains riverains ont affirmé trouver ce bloc de béton très laid dans le paysage, il était nécessaire. Les différents épisodes de fortes pluies ont eu raison du talus. « Les terres ruisselaient et le talus descendait sur la route régulièrement, raconte Thierry Plouvier, le vice-président du Département en charge des mobilités. Lors des fortes pluies, comme en 1989 [ndlr : 180 mm de pluie], la moitié du talus arrivait sur la route. »
Il y avait une érosion du talus, comme on peut le voir sur la côte avec les falaises, c’est le même phénomène.
400 000 euros de travaux
Cela faisait deux ans que des études étaient réalisées pour mettre en place ce mur. « Nous avons étudié plusieurs scénarii que nous avons présentés aux riverains et à la mairie », déclare Eric Tomte, le responsable de la cellule ouvrage d’art au Département. La zone étant classée Natura 2000, l’avis des organismes environnementaux sur la couleur et l’esthétique du mur était important. Les études techniques ont ensuite été mises en place pour connaître la stabilité du terrain.
« Nous étions obligés d’avoir un mur haut, car le talus mesurait 4 m de haut et nous sommes obligés de retenir les terres sur cette hauteur, explique Thierry Plouvier. Tout un travail préparatoire est fait, avec une semelle qui est mise pour pouvoir tenir les plaques. »
Les lignes de réseaux et des fourreaux, pour la fibre par exemple, ont également été enfouies sous le dispositif. Celui-ci se compose de plusieurs éléments : le mur bien sûr, de 60 m de long, mais également de gabions sur le côté. Ces caisses en fer remplies de pierres permettent également de retenir la terre, «sinon cela serait compliqué sur les extrémités de la retenir», affirme le vice-président départemental.
La partie en béton dispose de trous, permettant à l’eau de s’écouler sans abimer l’ouvrage. Pour finir, une bâche a été installée sur le dessus pour y planter une haie. Cela représente un coût de 400000 €, totalement financé par le Département.
Le Département et la municipalité le reconnaissent, ce mur n’est pas très esthétique. Les équipes ont donc donné des idées pour le rendre plus beau, ou en tout cas, moins visible. « Pourquoi pas faire un graff, si cela est propre », a indiqué le maire de Ferrière-Saint-Hilaire, Jean-Luc David. Deuxième solution proposée par Thierry Plouvier : le végétaliser avec des plantes grimpantes.
❝
THIERRY PLOUVIER, Vice-président du Département en charge des mobilités