FERMER FESSENHEIM VA MÉCANIQUEMENT TUER DES EUROPÉENS
Le président Emmanuel Macron a confirmé la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim. Ce faisant, il participe involontairement à augmenter les émissions de CO2, qui contribuent au réchauffement climatique, et de particules fines, qui sont cancérigènes et néfastes pour notre santé. Les éoliennes et panneaux solaires augmentent le CO2 et la pollution à cause de leur intermittence. Si l’on ferme les centrales nucléaires, qui émettent très peu de CO2 (de 6 à 12 grammes par kilowattheure) et aucune particule fine, il faut allumer les centrales à charbon et lignite ou au gaz – qui produisent de 50 à 100 fois plus de CO2 – quand le soleil et le vent font défaut. C’est la raison pour laquelle l’Allemagne, un leader mondial de l’éolien et du solaire, produit dix fois plus de gaz àeffet de serre et de particules fines cancérigènes par kWh que la France. Et les chiffres allemands seraient encore plus catastrophiques sans les massives exportations d’électricité nucléaire française à très faible contenu en CO2, qui les améliorent artificiellement.
Fermer Fessenheim va mécaniquement diminuer les exportations d’électricité française vers l’Allemagne. Sa puissance – 1800 mégawatts – est très utile quand l’éolien et le solaire allemands tombent à zéro. L’Allemagne, qui ferme la totalité de ses centrales nucléaires, va compenser les moindres exportations françaises en augmentant l’activité de ses extrêmement polluantes centrales à lignite ou à gaz. L’écologiste Jean-Marc Jancovici explique dans Le Figaro : « Sortir du nucléaire ne fait rien pour le climat : ce qui sort des tours de refroidissement n’est que de la vapeur d’eau. Prenons l’exemple de l’Allemagne : en 2002, la puissance installée pilotable était de 100 gigawatts. En 2017, elle est de… 100 gigawatts. On a rajouté 100 gigawatts d’éolien et solaire sans supprimer le pilotable, car le pays demande de l’électricité y compris quand il n’y a ni vent ni soleil. En plus, pour produire 1 mégawattheure de nucléaire, vous importez 1 euro d’uranium. Pour produire 1 MWh d’éolien ou de solaire, vous importez de 20 à 30 euros de composants. Le développement des énergies renouvelables électriques est donc défavorable pour l’emploi global, sans aucun bénéfice pour le CO2. »
Soit on veut baisser les émissions de CO2 et de particules fines pour agir sur le climat et protéger notre santé, soit on veut fermer les centrales atomiques. Tant que la nuit existera, qu’il y aura des jours sans vent et que le stockage de l’électricité restera ultracoûteux et polluant, ces deux objectifs resteront contradictoires.
Manipulé par l’écologie politique et les industriels du renouvelable, Emmanuel Macron va, sans en être conscient, augmenter le réchauffement climatique et sacrifier des vies en Allemagne et dans l’est de la France, zones qui seront touchées par la pollution supplémentaire des centrales à lignite allemandes. Fermer Fessenheim est donc également néfaste sur le plan médical ! Les particules fines sont déjà responsables de 391000 décès prématurés en Europe. Et on vient de découvrir qu’elles menacent aussi nos cerveaux. Une étude publiée dans Biological Psychiatry montre que « les enfants exposés aux niveaux de particules fines les plus élevés pendant la période foetale ont le cortex cérébral plus fin dans plusieurs régions de chaque hémisphère ». Agnès Buzyn, qui sauve des milliers de vies grâce à l’augmentation du prix du tabac, doit désormais monter au créneau et protester contre la fermeture de Fessenheim, qui est une catastrophe sanitaire. La santé publique doit passer avant l’intérêt des chasseurs de primes vertes, qui bénéficient de milliards de subventions.
Manipulé par l’écologie politique et les industriels du renouvelable, le président va augmenter le réchauffement climatique