Artus, humoriste mais pas que…
Il interprète un brillant analyste du et il est aussi capable d’amuser la galerie sur scène. Attachant, le garçon joue sur tous les tableaux.
es quelques marches de l’entrée montées à la hâte, une poignée de main assurée au serveur, Artus est comme chez lui dans ce club-resto branché du IIe arrondissement de Paris. Un décor verdoyant et soigné où l’imposant gaillard pratique son sport à l’étage. A l’aise dans un sweat et un pantacourt beige, l’humoriste, dissimulé derrière de fines lunettes de soleil, arbore une casquette noire floquée de trois mots :
L« bureau des légendes ». Clin d’oeil à la série de Canal + dont il est l’un des personnages principaux. Et qui a propulsé sa carrière dans une autre dimension. Il s’assied et commande un thé. L’homme affiche un air sérieux : pas de petites blagues ni de large sourire. Voilà qui contraste avec l’image de bouteen-train qu’il traîne à la télévision et dans ses spectacles. C’est bien là
Quatrième saison de la série et reprise de
tout le paradoxe d’Artus : qui aurait pu croire que cet humoriste à l’air bonhomme de façade puisse se muer en espion spécialiste de la Syrie? Passer de candidat à des émissions populaires type Danse avec les stars à acteur d’une série mêlant terrorisme et géopolitique ?
Artus a su trouver l’équilibre entre humour pince-sans-rire et gravité. « En France, on a tendance à mettre les gens dans des cases. Eric Rochant ne s’est pas arrêté à cette image populaire. Au moment où je tournais la saison 3 du Bureau des légendes (BDL), je participais à Danse avec les stars, il n’y a vu aucun inconvénient. » Jonas, son personnage, est analyste. Artus a dû retenir des pages de textes en anglais, kurde et arabe, avec des subtilités dialectales selon les pays. « Mon personnage étant censé toutes les maîtriser, il était impossible de faire de l’approximatif. » Il dévoile une facette plus rusée, moins risible : les blagues sur « les gros qui chient » de la saison 3 du BDL ont été
au théâtre