L'Express (France)

Des Gaulois forts en voix

- 10/20 UN BON BREUVAGE A. L. F. 13/20 A. L. F.

e cherchez pas : ce film d’animation n’est pas l’adaptation d’un des albums des irréductib­les Gaulois, mais une histoire originale. A la réalisatio­n, on retrouve le tandem Louis Clichy-Alexandre Astier, déjà responsabl­e d’Astérix. Le domaine des dieux, dont Astérix. Le secret de la potion magique est la suite. Après une blessure, Panoramix décide de passer la main. Accompagné d’Astérix et d’Obélix, il parcourt la Gaule à la recherche d’un jeune druide à qui transmettr­e la recette de son mythique breuvage. Les scénariste­s réussissen­t à rester fidèles à l’univers d’Astérix tout en mettant leur patte au service de l’histoire, que l’on pourrait trouver un poil trop enfantine. Toutefois, il y a de

NLES CONFINS DU MONDE

DE GUILLAUME NICLOUX. AVEC GASPARD ULLIEL, GÉRARD DEPARDIEU… 1 43.

HLe récit débute par une séquence dans un charnier, en 1945, pendant le conflit en Indochine. D’entre les cadavres surgit le visage de Robert Tassen, interprété par un Gaspard Ulliel halluciné (voir page 162). Seul survivant d’un massacre, ce militaire n’aura plus que le mot vengeance à la bouche. Mais sa rencontre avec Maï, une mystérieus­e Indochinoi­se, viendra ébranler ses certitudes. Avec son ambiance opiacée et ses bonnes idées, comme ces références à la série Kaamelott (dont Alexandre Astier est le cocréateur) et, surtout, un casting de voix. Astérix est doublé non plus par le légendaire Roger Carel, mais par Christian Clavier, qui redonne une seconde jeunesse au personnage. A son côté, Alex Lutz (Téléférix), Elie Semoun (Cubitus) et Florence Foresti (Bonemine) sont également très convaincan­ts, donnant à ce film d’animation des airs de comédie trépidante dont il serait dommage de se priver.

ASTÉRIX. LE SECRET DE LA POTION MAGIQUE

DE LOUIS CLICHY ET ALEXANDRE ASTIER. AVEC LES VOIX DE CHRISTIAN CLAVIER, GUILLAUME BRIAT, ALEX LUTZ… 1 25.

Hpersonnag­es marginaux,

Les Confins du monde est un film qui n’a rien d’inattendu dans la filmograph­ie de Guillaume Nicloux, cinéaste ayant placé l’étrange au coeur de son oeuvre. Si l’horreur de la guerre est retranscri­te avec réalisme, le scénario, lui, laisse à désirer. Au milieu des corps mutilés, l’idylle entre Maï et Robert semble déplacée, comme un élément externe que le réalisateu­r se contente de survoler.

Des confins bien violents et assez décevants.

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